GAZA – Une enfance sous les bombes 😔

Depuis octobre 2023, la bande de Gaza vit l’un des conflits les plus sanglants de notre époque. Sous les bombardements, les infrastructures civiles s’effondrent, les hôpitaux débordent et les cris d’enfants résonnent dans les ruines. Plus de 38 000 morts, majoritairement femmes et enfants, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé à Gaza. Mais au-delà des bilans humains, une autre réalité se dessine : la destruction systématique de la famille palestinienne.

Les frappes israéliennes visent des zones résidentielles, des écoles, des mosquées, des hôpitaux, et même les lieux où les familles déplacées s’abritent. Des familles entières sont rayées des registres civils en une seule frappe. Ce ne sont pas seulement des maisons qu’on détruit, mais des lignées, des générations, des histoires.

L’UNICEF parle de la crise humanitaire la plus grave du 21e siècle pour les enfants. Des milliers d’entre eux sont désormais orphelins, blessés ou traumatisés à vie. Les liens familiaux, qui constituent normalement un rempart émotionnel dans les guerres, sont brisés.

L’Islam considère la famille comme la cellule de base de la société. Elle est fondée sur l’amour, la compassion, la responsabilité mutuelle. Le Coran dit :

« Et parmi Ses signes, Il a créé pour vous des épouses de votre espèce pour que vous trouviez auprès d’elles tranquillité, et Il a mis entre vous de l’affection et de la miséricorde. » (Sourate Ar-Rûm, v. 21)

Ce lien sacré est ce que les frappes israéliennes cherchent à détruire. Il ne s’agit plus seulement de tuer des individus, mais de dissoudre la structure sociale et spirituelle du peuple palestinien.

Le Prophète ﷺ a dit :

« Chacun de vous est un berger, et chacun est responsable de son troupeau. »
(Sahih al-Bukhari, Sahih Muslim)

Les parents ont le devoir de protéger, nourrir et éduquer leurs enfants. Mais à Gaza, ce droit est bafoué. Les mères accouchent sans anesthésie, les pères enterrent leurs enfants à mains nues. Or, en Islam, la privation de cette responsabilité parentale est un acte grave – elle rompt l’ordre naturel voulu par Allah.

L’Islam reconnaît que la perte d’un enfant, d’un parent, d’un foyer est une épreuve des plus lourdes. Mais c’est aussi une porte vers l’élévation spirituelle, à condition de faire preuve de patience (sabr).

« Donne la bonne nouvelle aux patients, qui disent, quand un malheur les atteint : Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons.» (Sourate Al-Baqara, v. 155–156)

Beaucoup de familles à Gaza incarnent ce modèle de résilience. Malgré la douleur, elles restent fermes dans leur foi, font des douâ, et refusent de renier leur dignité.

Ce qui se joue à Gaza n’est pas qu’un conflit géopolitique, c’est une attaque contre les fondements mêmes de l’humanité, contre ce que l’Islam valorise le plus : la famille, la compassion, la justice.

En tant que membres de la Oumma, nous avons le devoir de :

  • Soutenir Gaza par la prière, le don, la sensibilisation.
  • Protéger nos familles en valorisant les liens sacrés que le monde moderne tend à affaiblir.
  • Éduquer nos enfants sur la solidarité, la justice et la dignité.

Et surtout, ne jamais oublier ces mots du Prophète ﷺ :

« La Oumma est comme un seul corps : si un membre souffre, tout le corps est affecté. » (Sahih Muslim)

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