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Poursuivre ses études ou se marier ?

Le mariage et les études sont deux aspects importants de la vie qui peuvent sembler parfois en concurrence. Voici une réflexion sur ce sujet, éclairée par des enseignements islamiques.

Importance du mariage en Islam

Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a souligné l’importance de choisir un partenaire de vie basé sur la religion et la moralité. Il a dit :

« Lorsque se présente à vous (pour marier votre fille) celui qui vous satisfait par sa religion et sa moralité, alors acceptez-le. »

  • Rapporté par At-Tirmidhî dans le chapitre du mariage (n°1084).

Il a également encouragé les jeunes à se marier pour préserver leur chasteté et baisser leur regard :

« Ô jeunes gens ! Celui parmi vous qui peut assumer les charges du mariage, qu’il se marie. Il pourra ainsi mieux baisser son regard et préserver sa chasteté. »

  • Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre du mariage (n° 5065 et 5066), et par Muslim également dans le chapitre du mariage (n°1400).

Le refus du mariage peut priver les individus des bienfaits spirituels et moraux qu’il apporte.

Études et mariage : un équilibre à trouver

Il est essentiel de trouver un équilibre entre la poursuite des études et le mariage. Voici quelques conseils et considérations :

  1. Conditions pour poursuivre les études : Une femme peut mettre comme condition à son mariage la possibilité de poursuivre ses études jusqu’à leur achèvement ou de continuer à enseigner pendant une période déterminée, tant qu’elle n’est pas encore occupée par des responsabilités familiales telles que les enfants.
  2. Utilité des études : Il est conseillé de revoir la pertinence des études poussées dans des domaines qui ne sont pas directement utiles. Une éducation de base qui permet de lire et d’écrire, et qui donne les compétences nécessaires pour la lecture et l’explication du Coran et des hadiths, est souvent considérée suffisante.
  3. Études indispensables : Il est important de permettre aux femmes de poursuivre des études dans des domaines indispensables comme la médecine, à condition que ces études ne contiennent pas d’éléments interdits, tels que la mixité excessive ou d’autres pratiques non conformes aux principes islamiques.

Conclusion

La décision de se marier ou de poursuivre ses études ne devrait pas être vue comme un choix exclusif. Avec une communication ouverte et des accords clairs entre les partenaires, il est possible de poursuivre ses ambitions éducatives tout en bénéficiant des bienfaits du mariage. Les tuteurs et les familles doivent encourager les jeunes femmes à trouver cet équilibre, assurant ainsi leur épanouissement spirituel, moral et intellectuel.

Mon Père Veut que J’épouse un Homme Riche et de Bonne Famille

Le mariage est une institution sacrée en Islam, et il est naturel que les parents souhaitent le meilleur pour leurs enfants. Cependant, il est important d’aborder le choix du conjoint avec sagesse et conformément aux enseignements de l’Islam. Cet article explore la question du choix du conjoint lorsque les parents veulent que leur fille épouse un homme riche et de bonne famille, en s’appuyant sur des hadiths et des versets du Coran.

Le Mariage en Islam : Une Union Sacrée

Le mariage est fortement encouragé en Islam. Allah dit dans le Coran :

« Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses afin que vous trouviez auprès d’elles tranquillité, et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. » (Sourate Ar-Rum, 30:21)

Cette tranquillité et cette affection sont des éléments essentiels pour un mariage réussi. Le choix du conjoint doit donc être guidé par des critères qui favorisent cette tranquillité et cette affection, au-delà des simples considérations matérielles.

Critères de Choix du Conjoint

Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a donné des conseils clairs sur les critères à considérer pour choisir un conjoint. Dans un hadith rapporté par Abu Huraira, le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit :

« Une femme est épousée pour quatre raisons : pour sa richesse, pour sa descendance, pour sa beauté et pour sa religion. Choisis celle qui est religieuse, tu seras gagnant. » (Sahih al-Bukhari)

Ce hadith met en lumière l’importance de la piété religieuse par rapport aux autres critères. Bien que la richesse et la descendance soient des facteurs à considérer, ils ne devraient pas être prioritaires sur la foi et les bonnes mœurs.

Le Rôle des Parents dans le Choix du Conjoint

Les parents ont un rôle important à jouer dans le mariage de leurs enfants, et leur avis doit être pris en compte. Cependant, il est crucial que ce rôle soit exercé avec sagesse et en accord avec les principes islamiques. Allah dit dans le Coran :

« Ô vous qui avez cru, préservez vos personnes et vos familles d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres. » (Sourate At-Tahrim, 66:6)

Les parents doivent donc veiller à ce que leur décision soit en accord avec ce qui est bénéfique pour la foi et le bien-être spirituel de leur enfant.

L’Importance de l’Accord Mutuel

En Islam, le consentement des deux parties est essentiel pour la validité du mariage. Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit :

« Une femme vierge ne doit pas être donnée en mariage sans son consentement, et une femme divorcée ne doit pas être donnée en mariage sans qu’on lui demande son avis. » (Sahih al-Bukhari)

Ce hadith souligne l’importance du consentement et du choix personnel dans le mariage. Si une femme se sent forcée de se marier contre son gré, cela pourrait aller à l’encontre des enseignements islamiques.

La Richesse et la Famille : Des Facteurs Secondaires

Bien que la richesse et la bonne famille puissent être des avantages, ils ne garantissent pas nécessairement un mariage heureux et épanoui. L’Islam met davantage l’accent sur le caractère, la piété et les valeurs morales. Un hadith rapporté par Anas ibn Malik mentionne que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit :

« Lorsque quelqu’un dont le caractère et la religion vous satisfont vient demander votre fille en mariage, mariez-la avec lui. Si vous ne le faites pas, il y aura de la tentation sur la terre et une grande corruption. » (Sunan al-Tirmidhi)

Ce hadith met en avant l’importance du caractère et de la foi du prétendant par rapport à ses richesses ou à son statut social.

Conclusion

En conclusion, si votre père souhaite que vous épousiez un homme riche et de bonne famille, il est important de respecter ses désirs tout en prenant en compte les enseignements islamiques. Le choix du conjoint doit se faire sur la base de la piété, du caractère et des valeurs morales. La richesse et le statut social peuvent être des avantages, mais ils ne doivent pas être les critères principaux. Le consentement mutuel et la recherche de la tranquillité et de l’affection sont essentiels pour un mariage béni et réussi.

Ainsi, il est important de dialoguer avec respect et sagesse avec vos parents, en leur rappelant les principes islamiques tout en écoutant leurs préoccupations et en cherchant un équilibre qui satisfasse toutes les parties impliquées.

Pourquoi Faut-il éduquer un enfant ?

Louange à Allah.

Nous demandons à Allah Très haut de vous raffermir et de guider votre famille à entrer dans cette religion.

Abdoullah ibn Omar (P.A.) dit avoir entendu le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) dire: 

«Vous êtes tous des bergers et tout berger est responsable de son troupeau; l’imam est un berger et il est responsable de son troupeau. Le chef de famille est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme est une bergère dans son ménage..» 

(Rapporté par al-Bokhari,853 et par Mouslim,1829).

Ibn al-Quayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit:

«Celui qui n’apprend pas à ses enfants ce qui les profitent et se décharge d’eux, leur aura fait le plus grand mal. Les pères sont responsables dans la plupart des cas de délinquance juvénile à cause de leur négligence, notamment l’abandon de leur instruction portant sur les pratiques religieuses obligatoires et recommandées. Ils se sont désintéressé d’eux pendant leur enfance de sorte qu’ils n’aient rien fait pour eux-mêmes pour pouvoir être utiles à leurs pères une fois grands.»

Touhfatoul Mawdoud, p.229.

S’agissant de l’éducation visant à faire connaître et aimer l’islam , nous prodiguons les conseils suivants:

1. Leur apprendre la langue arabe et leur inculquer son amour puisque cette langue est une importante clé qui permet de comprendre et d’aimer l’islam.

2. Leur trouver des amis de leur âge et de leur nationalité parmi les musulmans pratiquants. Il faut en outre veiller à ce que les amis choisis fassent preuve d’une bonne moralité marquée par la droiture afin de pouvoir influencer positivement vos enfants et leur servir de modèle de droiture, d’observance de la loi religieuse et dans leur manière de traiter avec les père et mère. A ce propos, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) dit:

 Les bons et mauvais compagnons sont respectivement comparables au vendeur de parfums et au forgeron; le premier ne peut que vous vendre ou vous transmettre l’odeur de son parfum tandis que le second pourrait soit vous brûler le corps ou les vêtements ou vous transmettre une mauvaise odeur. 

(Rapporté par al-Bokhari,1995 et par Mouslim,2628).

3. Veiller à développer chez les garçons un sentiment d’attachement à la mosquée en les exhortant à aller y faire la prière quotidienne et assister aux cercles d’enseignement. Il serait mieux encore que vous puissiez y ajouter l’octroi de cadeaux et de prix d’encouragement à décerner à ceux d’entre eux qui se distinguent par leur assiduité aux dits cercles. Il n’ y a aucun inconvénient à les accompagner à la mosquée pour leur inculquer l’amour des maisons d’Allah et de la prière. S’ils ne peuvent pas se rendre à la mosquée en raison de son éloignement ou de l’insécurité, ne vous lassez de leur apprendre à la maison les modalités de la prière et ses heures. L’ordre vous est donné d’apprendre la prière à vos enfants âgés de 7 ans et de les initier à sa pratique. Quant à ceux qui n’ont pas encore atteint cet âge, on doit les leur apprendre sans les obliger à la pratiquer. En effet, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: 

Donnez à vos enfants âgés de 7 ans l’ordre de pratiquer la prière. Si , à l’âge de dix ans, ils ne la pratiquent pas spontanément, corrigez les. Veillez à ce qu’ils se couchent séparément. 

(Rapporté par Abou Dawoud,495) et jugé authentique par al-Albani dans Sahihi Abi Dawoud).

4. Les faire entendre le saint Coran récité avec une belle voix qui le fait aimer. C’est à même de leur inculquer son importance. Le livre d’Allah Très haut est un livre de guidance et de lumière pour les gens; il leur éclaire le chemin et raffermit leurs pas sur le chemin droit avec la permission d’Allah Très haut.

5. Leur faire regarder des dessins animés ayant un contenu islamique afin de les amener à comparer ce qu’ils y trouvent à ce qu’ils voient dans d’autres dessins car c’est à partir de là qu’ils vont s’attribuer un rôle important dans la clarification des différences (établies par l’islam). Car ils comprendront que l’islam exhorte les gens à faire du bien, à entretenir leurs liens de parenté, à cultiver la piété et la compassion comme il les met en garde contre le mal, la rupture des liens de parenté, la corruption et la brutalité.

6.Leur faire découvrir des sites islamiques utiles en tenant compte de leurs âges respectifs et tout en évitant de leur laisser l’entière liberté d’accéder à Internet. Il faut qu’ils passent par vous.

7. S’il y a une chose à la quelle vous devriez réfléchir murement puisqu’elle vous aide à atteindre votre objectif, c’est bien de les accompagner faire les rites du pèlerinage mineur donc visiter la maison sacrée d’Allah. On a découvert que de telles visites laissent un profond impact sur les jeunes enfants comme c’est le cas avec les adultes.

8.Leur apprendre les principes de la foi d’une manière facile et adaptée à leurs âges respectifs. On commence par leur expliquer qu’Allah est absolument unique, qu’Il les entend, les voit et récompense celui d’entre eux qui applique les disposition de l’islam. Le bas âge d’Aboullah ibn Abbas n’avait pas empêcher le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) de lui adresser ces mots très touchants à propos de l’unicité d’Allah et de la foi. Abdoullah ibn Abbas a dit:« J’était un jour derrière le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) et il m’a dit: 

Garçon! Je vais t’apprendre quelques mots: reste avec Allah, Allah restera avec toi; reste avec Allah, tu le trouveras toujours en face de toi. Si tu veux demander (quelque chose) demande là à Allah. Si tu veux solliciter une assistance, sollicite là à Allah. Sache que si la communauté tout entière se mobilisait pour te réaliser un avantage, elle ne te l’apporterait que s’il t’avait été prédestiné par Allah. Si elle se mobilisait pour te porter un préjudice qui n’est pas inscrit dans ton sort, elle n’y parviendrait pas. Les plumes sont enlevées et les feuilles desséchées. 

(Rapporté par at-Tirmidhi,2516 et jugé authentique par al-Albani dans Sahih at-Tirmidhi. Compte tenu de l’importance de la question , voyez la réponse donnée à la question n° 22175).

9. Leur trouver des histoires adaptées à leurs âges tirées de la biographie du Prophète Muhammad (Bénédiction et salut soient sur lui) et de la vie de ses nobles compagnons (P.A.a) pour les rendre conscients de leur appartenance à la meilleure religion, au meilleur prophète et à la meilleure communauté. Comte tenu de l’importance de cet aspect, voire les réponses données à la question n° 21215 et à la question n° 22496.

10. Les inscrire dans des écoles islamiques et leur éviter la fréquentation de mauvaises écoles car les premières ont pour vocation de prendre soin de leur foi et de leur conduite. Le choix de la meilleure de ces école est laissé à votre appréciation.

Il ne faut pas que vous perdiez de vue deux importantes choses. La première consiste à demander à Allah de les rendre bons, de les guider et de les assister. Votre prière pour eux est un important moyen qu’ il vous revient d’utiliser pour les rendre bons et les faire guider. N’omettez pas d’en user et ne le sous estimez pas. La seconde chose consiste à ce que vous incarnez pour eux le bon modèle à travers votre manière de traiter avec eux et de faire preuve de compassion à leur égard. Vous n’agirez pas dans ce sens mue par un simple sentiment maternel mais en tant que musulmane engagée à observer la loi d’Allah Très haut.

Nous demandons à Allah de vous assister dans votre bonne entreprise et de guider vos enfants vers ce qu’Il aime et agrée. Voir pour plus d’informations les réponses données aux questions n° 10016, n°22150, n°4237 (très important), n° 22950, et n° 10211.

Allah le sait mieux.

Ethique du travail


Chers musulmans!
Notre religion l’Islam ordonne de gagner sa
vie par des moyens licites et légitimes. Elle
considère tout effort effectué dans cette cause
comme étant sacré. Elle interdit toutes sortes
d’affaires et de commerce qui ne recherchent pas la
satisfaction d’Allah, ne respectent pas la ligne
halal-haram et qui inclue le mensonge, la
tromperie et l’injustice.
Chers croyants !
Comme dans chaque domaine, la vie
professionnelle a aussi une morale. La base de la
morale commerciale et professionnelle de l’Islam
est la droiture et l’honnêteté. C’est la sensibilité à
respecter. C’est le respect du travail. Il s’agit de
protéger la dignité humaine et le droit public, et
non de mettre en danger la sécurité des personnes.
Chers frères et sœurs !
Notre quotidien est affecté par toutes les
personnes que nous rencontrons. Parmi nous se
trouvent des employés, des salariés, des
employeurs ainsi que d’autres personnes qui
travaillent dans différents domaines. Quelque soit
le milieu de travail dans lequel nous nous
trouvons, nous sommes dans l’obligation
d’instaurer l’éthique professionnelle.
Concernant le monde du travail, notre
Prophète (saw) « Donnez à l’employé son salaire avant que sa
sueur ne sèche. »

Nous devons avoir des relations sincères et
amicales avec ces personnes qui travaillent autour
de nous. Nous devons leur fournir les moyens pour
se reposer et réaliser leurs adorations, pour
protéger leur santé et prendre toutes les mesures de
sécurité au travail.
Chers croyants !
Il y a aussi des responsabilités que la vie
des affaires et du commerce impose aux
travailleurs et aux fonctionnaires. Les ouvriers et
les fonctionnaires devront effectuer leur travail
conformément aux conseils de notre Prophète
(saw). Il faut protéger le lieu de travail, les biens et
les matériaux comme s’il s’agissait de sa propriété,
respecter scrupuleusement les règles en matière de
sécurité, ne pas mettre en danger sa vie et celle de
ses collègues.
Honorables musulmans !
Alors, accrochons-nous aux principes
vivifiants de l’islam dans notre vie professionnelle.
Donnons tous nos moyens pour un commerce licite
et loyal. Ajoutons de l’abondance et de la paix à
nos vies avec le travail et les revenus halal.
N’oublions pas que ceux qui recherchent la
satisfaction d’Allah et suivent les bonnes mœurs du
commerce obtiendront à la fois leur revenu de
manière halal et obtiendront la satisfaction de notre
Seigneur.
Je termine mon discours par la traduction
des versets que j’ai lus au début de mon sermon :
« et qu’en vérité, l’homme n’obtient que [le
fruit] de ses efforts ; et que son effort, en vérité,
lui sera présenté (le jour du Jugement). Ensuite
il en sera récompensé pleinement. »

Nourrir l’amour conjugal

Il gravit les marches avec tant d’énergie qu’il me fut difficile de croire que cet homme avait plus de quatre-vingt ans, il possédait en effet une vitalité de jeune homme. Puis j’en appris la raison. Bien qu’il se fût marié en 1947, au moment où il abordait la trentaine, il m’avoua :

« Je ne me rappelle pas m’être jamais fâché contre ma femme, pas même une seule fois. Et de son côté, elle ne s’est jamais fâchée contre moi et je ne l’ai jamais irritée. Et s’il m’arrivait de souffrir d’un mal de tête, il lui était impossible de dormir avant que je ne me fusse moi-même endormi. »

Puis il ajouta, avec émotion :

« Je ne peux m’imaginer aller quelque part, même faire mes courses, sans qu’elle ne m’accompagne et que je ne la prenne par la main. C’est comme si nous étions de jeunes mariés. »

Lorsque, à cause d’un problème de santé, il devint impossible à sa femme de procréer, il lui dit : « Tu m’es de toute façon beaucoup plus précieuse que des enfants. » Il me dit : « Tant qu’elle marchera sur cette terre, je ne pourrai jamais m’imaginer épousant une autre femme. »

Cet homme est un remarquable exemple de dévotion, d’un sentiment unique qui perdure au fil des ans. Malheureusement, lorsque nous considérons la relation que vivent la majorité des couples de tous âges, nous nous rendons compte que la relation de cet homme est une véritable rareté, et même une sorte d’idéal. Bien entendu, nous ne sommes pas tenus d’atteindre un tel idéal.

Et nous ne devrions pas attendre de notre tendre moitié qu’il ou elle soit comme cet homme et cette femme alors que nous avons nous-mêmes tant de défauts. Le mariage est une union fondée sur l’amour et l’affection. Allah dit, dans le Coran :

« Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles. Et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté.Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent »

[ Sourate 30 : verset 21 ]

C’est d’ailleurs pour cette raison que l’homme est attiré par la femme et inversement, comme si chaque personne était à la recherche de son autre moitié. Lorsque la femme du grand juriste Abou Rabi’ah décéda, il l’enterra lui-même, de ses propres mains.

Mais lorsqu’il revint chez lui, il succomba à la douleur et, les larmes aux yeux, pleura en s’adressant à son Seigneur :

« Maintenant … même ma maison est morte. Une maison ne vit que pour la femme qui l’habite. »

L’amour conjugal requiert de grands efforts de la part des deux époux pour durer et demeurer vivant. Les difficultés de l’amour conjugal ne résident pas dans les petits désaccords quotidiens qui font partie de toute vie de couple.

En fait, ces petits problèmes revivifient parfois la relation, comme les épices relèvent un savoureux plat. Le véritable problème réside dans trois choses:

1. L’incapacité d’une personne à comprendre l’autre. En fait, il arrive même qu’une personne ait de la difficulté à se comprendre elle-même.

2. L’incapacité d’une personne à s’adapter au mariage comme tel et à faire face aux changements qui en découlent au niveau du mode de vie. Trop de personnes s’attendent à ce que leur vie demeure la même une fois mariées.

3. Le problème le plus répandu est l’absence d’engagement par rapport à la relation, ainsi que l’absence du désir profond de la faire durer.

C’est pourquoi il est nécessaire que les gens comprennent « les règles du jeu » lorsqu’il s’agit d’amour conjugal. Puisque l’amour conjugal est sujet à la maladie, et même à la mort, il est impératif que les couples travaillent en permanence à le revivifier et à le préserver.

Maris et femmes doivent respecter les règles suivantes :

1. Ils doivent prendre l’habitude de se dire des choses positives, de se faire des compliments et de faire des invocations en faveur de l’autre. Un mari peut dire à sa femme :«Si tout était à recommencer et que je revenais en arrière, à mes jeunes années, je ne choisirais pour femme nulle autre que toi». Bien sûr, sa femme peut également lui dire des choses similaires. Les paroles d’affection ont un effet certain sur une personne, surtout sur les femmes. Ils ont d’ailleurs été souvent utilisés comme armes par des hommes sans scrupules cherchant à s’approprier une femme appartenant à autrui. Les douces paroles gagnent le coeur des femmes. Un mari devrait prendre l’habitude de parler à sa femme de façon affectueuse avant que quelqu’un d’autre ne le fasse.

2. Mari et femme devraient prendre l’habitude de faire ces petites choses qui, au fond, représentent beaucoup. Si un homme rentre chez lui et trouve sa femme endormie, il peut la couvrir et la border dans son lit. Un mari peut prendre l’habitude d’appeler sa femme de son travail juste pour dire bonjour et pour qu’elle sache qu’il pense à elle. Si une femme trouve son mari assoupi, elle peut l’embrasser sur le front, même si elle croit qu’il n’en aura pas conscience. En fait, même s’il dort, ses sens restent alertes jusqu’à un certain niveau et il peut parfaitement être conscient de ce geste d’affection. Le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a souligné l’importance de ces petits gestes :

« … même le morceau de nourriture que vous mettez dans la bouche de votre femme. »

(Sahih Boukhari et Sahih Mouslim).

En fait, il se peut fort bien que le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) ait voulu faire allusion aux dépenses du mari visant à combler les besoins de sa femme. Néanmoins, il y a une raison pour laquelle il a choisi de l’exprimer de cette façon. Ce qu’il est important de retenir, c’est que c’était là la façon du prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) de se comporter avec sa famille.

Tous ces petits gestes sont déterminés par les goûts et les inclinations des personnes concernées. Cela peut demander un peu de temps pour s’y habituer, mais au fond, cela ne demande pas tant d’efforts. Une personne qui n’est pas habituée à ce genre de comportement peut même se sentir gênée ne serait-ce que d’en entendre parler, et elle peut préférer laisser les choses telles qu’elles sont plutôt que de faire l’effort de changer et d’appliquer des choses qu’elle juge complètement ridicules.

Malgré tout, nous devons être disposés à introduire de nouvelles habitudes dans nos vies si nous ne voulons pas que nos problèmes durent éternellement.

3. Mari et femme doivent se réserver certains moments durant lesquels ils peuvent se parler sans être interrompus. Ils peuvent parler du passé, se rappeler des bons moments qu’ils ont vécus ensemble, parler de ces moments, les garder frais à la mémoire, comme s’ils avaient été vécus la veille. Ils peuvent aussi parler d’avenir, partager leurs espoirs et leurs projets. Enfin, ils peuvent parler du présent, du bon et du mauvais, et tenter de trouver des solutions pour régler leurs problèmes.

4. Garder un contact physique étroit est sain pour la relation. Ces contacts ne devraient pas être restreints aux moments intimes, mais être présents à tous moments, comme lorsque le couple est assis dans le salon ou lorsqu’il marche dans la rue. n Et ce, même s’il existe encore des hommes, dans notre société, qui ont honte d’être vus en public avec leur femme à leurs côtés.

5. Le soutien émotif devrait toujours être présent lorsque l’un des deux époux en ressent le besoin. Lorsque la femme est enceinte ou dans sa période menstruelle, elle peut avoir besoin d’un certain soutien moral de la part de son mari, et ce dernier devrait prendre en considération l’état dans lequel se trouve sa femme. Les experts médicaux ont démontré que lorsque la femme subit une grossesse, des menstruations, ou des saignements post-partum, elle peut souffrir d’un stress psychologique qui peut affecter de façon négative son comportement.

C’est dans des moments comme ceux-là que la femme a besoin du soutien de son mari. Elle a besoin de l’entendre dire à quel point elle compte pour lui et à quel point il a besoin d’elle dans sa vie. De même, il peut arriver que le mari tombe malade ou qu’il soit confronté à toutes sortes de difficultés. La femme doit prendre ces choses en considération. Si les gens veulent que leur relation dure, ils doivent faire sentir à l’autre qu’ils sont toujours là pour le ou la soutenir.

6. L’expression matérielle de l’amour est aussi une bonne chose. Des cadeaux peuvent être offerts, même en dehors des occasions spéciales comme l’Aïd; une agréable surprise est toujours bienvenue. Un cadeau approprié est un cadeau qui exprime les sentiments d’affection de celui qui l’offre. Il n’est pas nécessaire qu’il soit dispendieux, mais il doit respecter les goûts et la personnalité de l’autre; il sera ainsi longtemps chéri et précieusement gardé.

7. Mari et femme doivent apprendre à être plus tolérants l’un envers l’autre et à fermer les yeux sur les défauts et les faiblesses de l’autre. Oublier les petites erreurs de la vie courante et ne pas même les mentionner devrait devenir une seconde nature. Le silence, relativement à ces futilités, est un signe de noble caractère. Une fois, une femme est venue dire à Aïcha (Radi-Allahu anhu) :

«Lorsque mon mari rentre à la maison, il devient comme un chat. Lorsqu’il sort à l’extérieur, il ressemble à un lion. Et il ne m’interroge pas sur ce que j’ai fait de ses biens.»

[ Sahih Boukhari et Sahih Mouslim ]

Ibn Hajar explique ses paroles de cette façon :

« Elles peuvent signifier qu’il est très généreux et tolérant. Il ne fait pas tout un plat au sujet de ses biens ou de son argent qu’il trouve utilisés par les membres de sa famille. S’il rapporte des choses pour la maisonnée, il ne s’enquiert pas, plus tard, de ce qu’elles sont devenues. Il ne fait pas un drame des défauts des membres de sa famille; il est plutôt indulgent et tolérant. »

Il est injuste de dramatiser les défauts des autres cependant que de nous-mêmes, nous ne voyons que les qualités. Il y a un dicton qui va comme suit :

« L’un d’entre vous voit la poussière dans les yeux de son frère tandis qu’il oublie la saleté dans les siens. »

8. Mari et femme doivent parvenir à une entente en ce qui concerne leurs responsabilités et leurs soucis communs, comme l’éducation des enfants, le travail, les voyages, les dépenses et tous les problèmes qui peuvent constituer une menace pour relation du couple s’ils ne sont pas gérés de la bonne façon.

9. Mari et femme ont besoin de faire des choses pour égayer leur relation. Ils peuvent lire des livres tel la Sira du prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) ou écouter des cassettes qui leur donneront des idées sur les façons de revivifier leur vie conjugale et de l’enrichir. Ils peuvent varier leurs habitudes lorsqu’il s’agit de se relaxer ensemble, de manger, de décorer leur maison, et dans leurs façons d’interagir, tant en public que dans l’intimité. Ce sont là des choses qui gardent la passion et l’intérêt en éveil dans une relation de couple.

10. La relation doit être protégée des influences négatives qui peuvent l’affecter. L’une des pires qui soit est le fait de comparer son époux ou épouse aux autres. Beaucoup d’hommes ont tendance à comparer leur femme à celles des autres.

Certains vont même jusqu’à les comparer avec celles qu’ils voient dans les magazines ou à la télévision. Les femmes aussi comparent leur mari avec ceux des autres, surtout en matière de richesses, de beauté et sur la fréquence avec laquelle ils font des activités extérieures avec leur épouse.

Toutes ces comparaisons malsaines amènent les gens à se sentir mal et médiocres et la relation peut s’en trouver rapidement affectée. Si nous tenons à nous comparer aux autres, nous devons le faire avec ceux qui sont moins pourvus que nous. Le Messager d’Allah a dit :

« Regardez ceux qui sont en-dessous de vous et non pas ceux qui sont au-dessus. Cela est meilleur pour vous, afin que vous ne minimisiez pas les bienfaits d’Allah. »

[ Sahih Boukhari et Sahih Mouslim ]

Il est grand temps que nous apprenions à vivre dans la réalité et à être satisfaits de ce qu’Allah a décrété pour nous. Nous ne devons pas considérer avec envie ce qu’Allah a donné aux autres. Même le peu que nous avons peut signifier beaucoup si nous savons bien l’utiliser et en tirer profit. Il est fort possible que plusieurs des personnes qui parlent de leur bonheur conjugal et qui se vantent de leur mari ou de leur femme ne disent pas tout à fait la vérité; ce n’est que la vanité qui les fait parler. L’herbe nous semble souvent plus verte chez le voisin, mais seulement parce que nous ne la regardons pas d’assez près.

Shaykh Salman al-Awdah

L’islam refuse toute forme d’agression

Au nom d’Allah, le tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Toute atteinte portée aux civils est strictement interdite en Islam. Dans ce stade, le Prophète Mohammad (PSSL) a dit : « Celui qui pointe une arme vers son frère, les anges lui invoquent la malédiction même s’il est son vrai frère tant qu’il ne l’abandonne pas) ». Il est bien notoire que violer, agresser et terroriser les musulmans ne sont pas approuvés par le Prophète de l’Islam qui a, à ce propos, dit « Il n’est pas permis à un Musulman d’effrayer un autre Musulman ». Cela dit, il a interdit même le simple effroi fait à un musulman.
A noter que celui qui fait des actes violents et des attentats féroces contre les musulmans combat, en fait, Allah et son Messager et répand la corruption sur terre et mérite ainsi la punition des oppresseurs dans l’Ici-bas et le dur châtiment dans l’au-delà. Dans son sermon d’Adieu, le Prophète Muhammad (PSSL) a souligné le caractère sacré de la vie et du sang des gens afin d’assurer la stabilité et la sécurité des gens: Vos sangs, vos biens et vos honneurs sont aussi sacrés et inviolables que la sainteté de ce jour, en ce mois et en cette ville.
Et Quiconque porte des armes contre nous dans le but de nous effrayer, de nous tuer ou de nous terroriser ne suit en fait ni notre chemin ni notre religion. C’est ainsi que le Prophète a dit: « Celui qui porte des armes contre nous, n’est pas l’un de nous. »
Par conséquent, nous devons nous abstenir de toute forme de violence, d’extrémisme et de terrorisme et dénoncer et punir tous ceux qui commettent de tels actes qui sont absolument interdits par la chariʻa islamique afin de se débarrasser de tous les corrupteurs et agresseurs dans notre société.
Et Allah est notre meilleur Garant!

N’oubliez pas de prier pour la Palestine

Chers frères et sœurs en Islam,

En ce mois béni de Ramadan, alors que nous nous tournons vers nos prières et nos jeûnes pour renforcer notre lien avec Allah, n’oublions pas ceux qui sont dans le besoin, ceux qui souffrent et ceux qui sont opprimés.

Pendant que nous savourons la bénédiction de ce mois sacré, il est crucial de garder dans nos cœurs et dans nos prières nos frères et sœurs à Gaza. Ils vivent dans des conditions difficiles, confrontés à la violence, à l’oppression et à des défis quotidiens pour leur survie.

Alors que nous nous engageons dans nos prières quotidiennes et nos adorations spéciales pendant ce mois de Ramadan, prenons un moment pour invoquer Allah en faveur des habitants de Gaza. Demandons à Allah de leur accorder la force, la résilience et la paix dans leurs vies. Prions pour leur sécurité, leur santé et leur bien-être.

Rappelons-nous que notre prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui) nous a enseigné l’importance de la solidarité et de la compassion envers les autres membres de notre umma (communauté musulmane). En ce mois de Ramadan, mettons en pratique ces enseignements en soutenant nos frères et sœurs à Gaza par nos prières et, si possible, par nos actions concrètes .

Puissions-nous, par la grâce d’Allah, être des instruments de paix, de miséricorde et d’espoir pour ceux qui souffrent. Que nos prières unies réconfortent les cœurs des habitants de Gaza et leur apportent le soulagement et la guérison dont ils ont besoin.

Que notre mois de Ramadan soit rempli de compassion, de générosité et de bénédictions pour tous, où que nous soyons dans le monde.

Qu’Allah accepte nos prières et nous guide sur le chemin de la bonté et de la justice.

Ameen.

Adoptez une alimentation équilibrée et buvez suffisamment d’eau 

La vie sociale pendant le Ramadan est particulièrement active : les gens reçoivent des convives ou sont invités par des proches et amis. Les visites sont principalement centrées autour du repas de rupture du jeûne, qui est un repas riche et festif, durant lequel on sert les meilleurs mets. Pendant le Ramadan, certaines personnes peuvent ne pas pratiquer d’activités physiques et, par conséquent, prendre du poids au cours du mois. Il est possible que les personnes diabétiques ne contrôlent pas bien leur maladie du fait de l’adoption d’habitudes alimentaires malsaines. En suivant des recommandations simples, vous pouvez perdre du poids et faire diminuer votre tension artérielle et votre taux de cholestérol. Maintenir ces pratiques même en dehors des temps de jeûne est encouragé.

Buvez beaucoup d’eau (au moins 10 verres) et consommez des aliments hydratants tels que la soupe, la pastèque et la salade verte.

Évitez les boissons caféinées telles que le café, le thé et le coca-cola, car la caféine peut provoquer chez certaines personnes un besoin d’uriner plus fréquent, ce qui peut entraîner une déshydratation. N’oubliez pas non plus que les boissons gazeuses contenant du sucre ajouteront des calories à votre alimentation.

Restez à l’abri du soleil lorsque les températures sont élevées. Demeurer dans un endroit frais et ombragé est important.

Rechargez vos batteries en prenant un Iftar sain et équilibré.

Mangez trois dattes pour rompre le jeûne. Les dattes constituent une excellente source de fibres.

Incorporez beaucoup de légumes à vos plats pour faire le plein de vitamines et nutriments essentiels.

Choisissez des céréales entières, qui fournissent à l’organisme fibres et énergie.

Régalez-vous de viande maigre grillée ou cuite au four, de poulet et de poisson sans peau, pour avoir une bonne portion de protéines saines.

En général, évitez les aliments frits et transformés riches en gras ou en sucre.

Savourez votre repas et évitez de trop manger en mangeant lentement.

Prenez un Suhoor léger tous les jours. Cela s’applique particulièrement à certains groupes de population tels que les personnes âgées, les adolescents, les femmes enceintes et les mères allaitantes, ainsi qu’aux enfants qui choisissent de jeûner.

Votre repas doit comprendre des légumes, une portion de glucides comme du pain/des galettes de blé entier, des aliments riches en protéines tels que les produits laitiers (fromage non salé/labane/lait) et/ou les œufs, ainsi qu’un accompagnement composé de tahina/d’avocat. Évitez de consommer trop de sucrerie et limitez l’apport en matières grasses et en sel.

Les sucreries couramment consommées pendant le Ramadan contiennent de grandes quantités de sirop de sucre.

Les sucres dont la consommation est recommandée sont ceux présents dans les fruits riches en eau, tels que la pastèque/le melon ou tout autre fruit saisonnier, comme la pêche ou la nectarine.

Essayez de réduire votre consommation d’aliments riches en matières grasses, en particulier les viandes grasses, les aliments faits de pâte feuilletée, ou de pâte à laquelle on a ajouté de la graisse/margarine ou du beurre.

Plutôt que la friture, il est recommandé de recourir à d’autres méthodes de cuisson, comme la cuisson à la vapeur, la cuisson en sauce, le sauté dans une petite quantité d’huile et la cuisson au four.

Évitez les aliments contenant de grandes quantités de sel, comme les saucisses, les produits à base de viande ou de poisson transformés et salés, les olives et les cornichons, les amuse-bouche, les fromages salés, les différents types de gâteaux, salades, tartinades et sauces (comme la mayonnaise, la moutarde, le ketchup) prêts à consommer.

Lors de la préparation du repas, il est recommandé de réduire autant que possible l’utilisation du sel et, bien sûr, de retirer la salière de la table. Utilisez des herbes pour rehausser la saveur des aliments cuits.

Mangez lentement et en quantité adaptée à vos besoins. Les gros repas causent des brûlures d’estomac et de l’inconfort.

Essayez de bouger le plus possible et d’être actif le soir, par exemple en faisant une promenade quotidienne régulière.

source emro.who.int

INFO : Les prières surérogatoires

Les prières surérogatoires sont des pratiques méritoires durant le Mois Béni de Ramadan, vu les avantages incommensurables qu’elles renferment.

Toutefois, il y a lieu de les distinguer des 13 rakac effectuées traditionnellement après chaque prière du soir (cishâ) qui sont constituées de 10 rakac ainsi que de shafac (2 rakac) et Witr (1 rakac).

Durant le mois de Ramadan, ces prières surérogatoires deviennent des pratiques traditionnelles renforcées et se tiennent en assemblée dans les mosquées sous la direction d’un imam.

Celui qui a l’intention d’effectuer ces prières peut les effectuer après la prière du soir avant shafac et witr. Par contre celui qui a déjà effectué shafac et witr peut néamoins continuer ses prières surérogatoires selon le nombre de rakacqu’il désire sans pour autant les reprendre.

PRECISION : Dans l’Islam, c’est la nuit qui précède le jour. Ainsi quand on dit première nuit, c’est la nuit de l’apparition du croissant lunaire. Pour être plus claire, la célébration des prières surérogatoires (nafilas) doit précéder le jour du Ramadan. Autrement dit, quand on dit 12 ème nuit, c’est le 11 ème jour dans la nuit, c’est à dire la nuit du 11 au 12 ème jour.

La bonne conduite pendant le ramadan

Dans la sounna le prophète dit dans un hadith rapporté par Mouslim « L’islam est fondé sur 5 piliers : l’Attestation qu’il n’y a divinité digne d’être adorée si ce n’est Allah et que Mouhamed est son messager, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la zakat, le jeûne du mois de ramadan et le pèlerinage à la Mecque »

En outre si Allah a rendu obligatoire le jeûne de ce mois ce n’est pas pour nous faire souffrir, mais plutôt pour des raisons sages. Allah a légiféré le jeûne pour l’éducation de l’âme, pour que l’homme puisse dompter sa passion, s’entraîner à l’endurance, à supporter les douleurs, les problèmes et les difficultés .Le jeûne a été légiféré pour habituer l’âme à ne pas suivre ses passions .Allah a prescrit le jeûne afin de vous éprouver et de savoir qui de vous est meilleur en œuvre .Le jeûne est un moyen efficace pour atteindre la piété, qui est le meilleur des provisions d’ici bas et dans l’au-delà .Chers musulman ! Allah a réservé une grande récompense aux jeûneurs. Le prophète dit dans un hadith rapporté par Boukhari et Mouslim « tous les actes des serviteurs reviennent à lui-même, et chaque bienfait lui sera multiplié par 10, voire 700 fois excepté le jeûne car le jeûne m’appartient et c’est à moi de rétribuer le jeûneur: Il a abandonné son désir, sa nourriture et sa boisson à cause de moi ; le jeûneur a deux moments de joie ,le premier c’est lorsqu’il qu’il rompt son jeûne et le deuxième quand il rencontrera son seigneur .L’odeur qui sort de la bouche du jeûneur est plus agréable pour Allah que l’odeur du parfum musc » Et dans un autre hadith , le messager d’Allah dit « quiconque jeûne le mois de ramanda par foi en Allah et par unique désir de sa récompense , Allah lui pardonne ses péchés antérieurs »(hadith rapporté par Boukhari et Mouslim).

Parmi les mérites de ce mois, il y a également, les portes du bien qui s’ouvrent et les portes du mal qui sont fermées car Satan est enchaîné pendant le ramadan .C’est pourquoi le messager d’Allah dit : « lorsque le mois de ramadan arrive, les portes du paradis sont ouvertes, les portes de l’enfer fermées et les diables enchaînés »

C’est donc le mois de l’obéissance, du rapprochement, de la bienfaisance du pardon et de la miséricorde. En outre frères et sœurs en la foi ! Le musulman doit donner de l’importance à l’apprentissage de la jurisprudence concernant le jeûne. Car connaître les jugements de l‘islam ayant rapport avec le jeûne permet à l’individu d’observer son jeûne conformément aux enseignements du prophète (psl) .Raison pour laquelle nous allons rappeler dans ce qui suit, de manière succincte, quelques règles ayant trait au jeûne.

Concernant l’heure du jeûne, le coran dit :

(وَكُلُواْ وَاشْرَبُواْ حَتَّى يَتَبَيَّنَ لَكُمُ الْخَيْطُ الأَبْيَضُ مِنَ الْخَيْطِ الأَسْوَدِ مِنَ الْفَجْرِ ثُمَّ أَتِمُّواْ الصِّيَامَ إِلَى الَّليْلِ)

« mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit » 

(sourate 2 verset 187).

Il fait entendre par là l’apparition de la lueur de l’aube. Et juste avant ce moment le prophète nous recommande de prendre le suhur (repas matinal pris avant le début du jeûne). Il dit : « prenez le suhur car le suhur renferme une bénédiction »(rapporté par muslim) .Quelle que soit la situation, le prophète nous recommande de le faire, il dit : « prenez le suhur même avec une gorgée d’eau ».

Il est recommandé de le retarder jusqu’à au moins un moment dans lequel on peut réciter 50 versets avant la prière de l’aube. Le messager d’Allah a dit : « Les gens se porterons toujours bien tant qu’ils s’empressent de rompre leur jeûne et de retarder leur suhur »(rapporté par Boukhari et Mouslim). Et dans le hadith, Zaid qui avait pris le suhur avec le prophète, ensuite ils allèrent effectuer la prière, on demande ainsi à Zaid : « combien de temps êtes vous restés entre le suhur et la prière ? »- Zaid lui répondit : « un moment dans lequel on peut réciter 50 versets ». Pour ce qui est de la rupture du jeûne le prophète nous recommande de la faire aussitôt que le soleil se couche, selon ibn Omar, le messager d’Allah a dit : « lorsque la nuit apparaîtra de ce coté et le jour partira de l’autre et que le soleil s’est couché : le jeûneur peut rompre son jeûne » Et dans le hadith précédemment cité le prophète a dit : « les gens se porteront toujours bien tant qu’ils s’empressent de rompre le jeûne ». C’est-à-dire rompre juste après le coucher du soleil.

Avec quoi rompre son jeune ?

« Selon Anas, le messager d’Allah rompait le jeune avec des routabs (dattes mûres et fraîches) si ce n’était pas des routabs, c’est-à-dire des dattes, c’était avec quelques gorgées d’eau »

Quel est le mérite de donner au jeûneur ? Avec quoi rompre son jeûne ?

« Le messager d’Allah a dit : « celui qui donne au jeûneur de quoi rompre son jeûne aura la même récompense que lui, sans que cela ne diminue en rien la récompense du jeûneur » .Et après avoir rompu le jeune il faudra dire l’invocation enseignée à cette occasion : « La soif est partie, les artères sont humides et la récompense est obtenue si Allah le veut. ».

Voici des actes qui n’annulent pas le jeûne

– Vomir involontairement

– Faire un rêve avec éjaculation au moment du jeûne

– Manger ou boire par oubli