Auteur/autrice : islam

Invocation contre le mauvais oeil

Al-Haçan et Al-Houçayn, les petits-fils du Messager d’ Allah  (sallAllahou alayhi wa salam) ont été atteints par le mauvais oeil. Le Messager d’ Allah  (sallAllahou alayhi wa salam) en a été chagriné. L’ange Jibril (alayhi s-salam) est alors venu à lui et lui a enseigné une rouqyah. Il lui a enseigné de leur faire une rouqyah avec les paroles suivantes :

اللهمَّ ذَا السلطانِ العظيمِ والْمَنِّ القديـمِ ذَا الرحـمةِ الكريـم

وَلِيَّ الكلماتِ التَّاماتِ والدَّعواتِ المستجاباتِ

عافِ حَسنًا وحُسينًا من أنفسِ الجِنِّ وأَعيُنِ الإنسِ

(Allahoumma dha s-soultani l-^adhim, wa l-manni l-qadim, dha r-rahmati l-karim, waliyya l-kalimati t-tammati wa d-da^awati l-moustajabat, ^afi Haçanan wa Houçaynan min ‘anfouci l-jinni wa ‘a^youni l-‘ins)

Remarque : on peut réciter cette invocation pour se préserver soi-même contre le mauvais oeil, et dans ce cas, on dit :

(Allahoumma dha s-soultani l-^adhim, wa l-manni l-qadim, dha r-rahmati l-karim, waliyya l-kalimati t-tammati wa d-da^awati l-moustajabat, ^afini  min ‘anfouci l-jinni wa ‘a^youni l-‘ins)

Pour réciter cette invocation pour une personne [ pour la préserver du mauvais oeil, et également pour celle qui a été atteinte par le mauvais oeil ], on remplace la parole (*afini) par (*afi) et on cite le nom de la personne que l’on souhaite protéger ; par exemple en disant (*afi Houçayn).

Le mérite de la chasteté et les méfaits du péché

Le mérite de la chasteté et les méfaits du péché, Allah (azawajal)a placé en l’homme deux natures paradoxales : La première est une nature bonne : elle n’incite la personne qu’au bien et à l’accomplissement du bien. La seconde est son contraire : elle ne pousse qu’aux passions et invite à obéir à son ego et désobéir à la raison. Son guide est le désir et son argument la désobéissance. C’est ce qu’Allah (azawajal) vise en disant :

{ … car l’âme est très incitatrice au mal }

[ Sourate 12 – Verset 53 ]

En chaque personne se trouvent ces deux natures, elles sont en perpétuel paradoxe. Ainsi, si la raison de la personne est illuminée par la lumière d’Allah , celle-ci vaincra son ego et domptera ses passions. Cependant, si l’ego étouffe la raison, sa vision s’obscurcira et la personne pataugera dans ses passions, elle tombera dans les péchés et accomplira le blâmable. La passion est telle le feu ardent, il ne brûle que celui qui l’attise.

Quand une passion envoûte une personne, que cela soit fortune, sexualité ou pouvoir, en réalité, cela ne lui apporte guère la joie, même si d’un premier abord, il lui paraîtra être dans la jouissance et le bonheur. La vérité est que cette personne est dans une tristesse continue, car elle en voudra toujours plus. Le blâmable lui apparaîtra être moins grave afin de satisfaire son ego et d’arriver à ses fins, même par les moyens les plus condamnables.

Cette décadence ne pourra rapprocher la personne que du stade bestial. Dès lors que l’être humain rompt le lien avec Allah pour devenir un animal, il vivra par ses désirs et pour eux.

Allah (azawajal) dit:

{ Ils ne sont en vérité comparables qu’à des bestiaux. Ou plutôt, ils sont plus égarés encore du sentier }

[ Sourate 25 – Verset 44 ]

Quant à ce qu’Allah nous a rapporté de l’histoire de Yûsuf (alayhi salam) cela n’est que pour nous apprendre nos défauts et notre besoin de Sa protection, que nos âmes sont faibles face aux penchants de notre ego et aux complots du Diable. n Yûsuf (alayhi salam) était un prophète , issu d’une famille de prophètes, protégés par la protection d’Allah (azawajal), entourés par Son assistance, le Diable – qu’il soit lapidé – n’ayant aucun pouvoir contre eux. Cependant, il nous est rapporté dans le Coran :

{ Et, elle le désira. Et il l’aurait désirée n’eût été ce qu’il vit comme preuve évidente de son Seigneur }

[ Sourate 12 – Verset 24 ]

Ceci à cause de la nature originelle de l’homme non pas intentionnellement en recherchant la faute. C’est pourquoi nous trouvons que l’Islam a instauré plusieurs règles et politesses permettant de combattre cette turpitude.

L’Islam a instauré des règles quant à la demande de permission d’entrer dans une pièce et des règles par rapport au regard,… tout en mettant en garde contre la mixité et soulignant son interdiction, il a aussi instauré le port du voile et incité au mariage, ce qui contribue à assurer le salut de la personne et la purification de la communauté. Ainsi, il incombe au Musulman de purifier son âme par l’effort et l’éducation, pour qu’elle devienne source de tout bien.

Allah (azawajal) dit:

{ Et par l’âme et Celui qui l’a harmonieusement façonnée ; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété ! A réussi, certes, celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt }

[ Sourate 91 – Versets 7 à 10 ]

Ibn al-Qayyim qu’Allah lui fasse miséricorde, dit :

« Les péchés ont des effets visibles sur la personne qui les accomplit, dans sa vie et dans l’au-delà, sur son âme et ceux qui l’entourent ».

Parmi cela :

– La privation de connaissance, car le savoir est une lumière émanant d’Allah qu’Il place dans le coeur, tandis que le péché étouffe cette lumière. – La privation des moyens de subsistance, car l’adorateur est privé de cette subsistance à cause du péché qu’il commet.

– Une mélancolie que le pécheur ressent dans son coeur, elle est entre lui et Allah , comparable à aucune jouissance. Mais c’est une chose que peut ressentir seul celui dont le coeur est vivant.

– Un malaise entre lui et les gens, comme l’un des prédécesseurs disait : « Je désobéis certes à Allah et je ressens cela dans le comportement de mon épouse et de ma bête ».

– La difficulté dans ses affaires, ne les trouvant que fermées à lui. – Le péché engendre son pareil. Il est dit que la punition du péché est le péché suivant et que la récompense de la bonne action est la prochaine bonne action.

– Et la plus grave : il affaiblit le coeur et sa volonté et fait grandir le désir du péché et diminue l’envie de se repentir petit à petit jusqu’à l’ôter complètement du coeur. Et ceci est l’une des choses les plus graves.

– La désapprobation du mal sera ôtée du coeur, afin de devenir une habitude qu’il ne désapprouvera plus ni ne détestera, au contraire, il l’aimera. Allah le cachera mais lui ne désirera que le montrer au grand public.

– La disgrâce du serviteur aux yeux d’Allah , comme on dit : Ils se sont fait méprisés de Lui, puis Lui ont désobéi, mais s’il les estimait, II les aurait protégés.

Aussi, Allah (azawajal) dit :

{ Et quiconque Allah avilit n’a personne pour l’honorer. Le Croyant éduqué sur la foi en Allah Et quiconque Allah avilit n’a personne pour l’honorer }

[ Sourate 22 – Verset 18 ]

Le Croyant éduqué sur la foi en Allah et Sa crainte ne pourra que devenir une personne pieuse et forte, détournée par aucun bien matériel ni aucune passion. Et lorsqu’une femme belle et haut placée l’invite à elle, il dira :

Je crains Allah , Seigneur des mondes !

Et si le Diable le tente,

il dira :

tu ‘as aucun pouvoir sur moi ! Et si les mauvais compagnons l’incitent au chemin de la débauche et du blâmable, il dira :

je ne suis guère du nombre des ignorants ! et Sa crainte ne pourra que devenir une personne pieuse et forte, détournée par aucun bien matériel ni aucune passion.

La chasteté est certes un comportement noble et une manifestation de la foi, c’est une beauté pour l’homme et la femme, par laquelle ils préservent leur foi et sont protégés par Allah des péchés. La chasteté est également un moyen de connaître une vie de couple heureuse.

C’est pour cette raison que nous trouvons que le Coran souligne ce point :

{Et que ceux qui n’ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu’à ce qu’Allah les enrichisse par Sa grâce …}

[ Sourate 24 – Verset 33 ]

Cependant, demeurer célibataire et préserver sa chasteté n’est pas chose facile. C’est pourquoi le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) dit :

« II en est trois qu’Allah, Pureté à Lui, se doit d’aider… » et il cita parmi eux : « …celui qui se marie et désire (préserver) sa chasteté »

[Rapporté par Ahmad, al-Tirmidhî, al-Nasâ’î, Ibn Mâjah et al-Hâkim. Voir Sahîh ]

Les Mérites des mois de Rajab

Allah (azwadial) dit
«Le nombre de mois, auprès de d’Allah, est de douze(mois), dans les prescriptions d’Allah, le jour où II créa les cieux et la terre . Quatre d’entre eux sont sacrés : telle est la religion droite…»

(Sourate 9 verset 36)

Ces quatre mois dits sacrés du calendrier musulman sont :Dhûl Qidah, Dhûl Hijjah, Muharram et bien entendu Rajab.

Les arabes de l’époque préislamique ont hérité des prophètes Ibrahim et Ismaïl, une tradition qui consiste à considérer ces mois comme un temps de trêve absolument sacrée. Tous les conflits, même ceux qui étaient les plus féroces étaient suspendues. Chacun s’évertuait à ne point causer de tort à son prochain.

D’habitude, en temps ordinaire, la porte de la Kâba n’était ouverte que les lundi et le Jeudi. Mais pendant le mois béni de Rajab, l’accès dans ce lieu sacré est en permanence libre.

Le Prophète Mohamed (PSL), Imam des Envoyés et digne héritier de Ibrahim, confirma ce caractère sacré de ces quatre mois, comme établi ci-haut par le Coran.
Le mois de Rajab, septième mois du calendrier musulman, est plein de bienfaits.

En effet le Prophète (P) dit: «Le mois de Rajab est le mois béni d’Allah. Aucun mois n’en est l’égal quant à ses mérites est à son caractère sacré. Sachez que le le mois de Rajab est le mois d’Allah, tout comme le mois de Ch‘abân est mon mois et celui de Ramadhân est le mois de ma Umma… Sachez aussi que celui qui jeûne un jour de Rajab aura obligatoirement l’agrément d’Allah, écartera de lui la Colère d’Allah, et l’une des portes de l’Enfer lui sera fermée.

Selon l’Imam Mûssâ Ibn Ja‘far (p): «Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, l’Enfer s’éloignera de lui la distance d’un an et celui qui en jeûne trois jours, l’entrée au Paradis lui sera obligatoire ». Il (p) dit aussi: «Rajab est l’un des fleuves du Paradis. C’est un fleuve plus blanc que le lait et plus doux que le miel. Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, Allah – Il est Puissant et Sublime – l’abreuvera de ce fleuve».

Selon l’Imam Ja‘far al-Sâdiq (p), le Prophète (P) dit: «Rajab est le mois d’istighfâr (demande de Pardon à Allah) pour ma Umma. Multipliez-y donc l’istighfâr, car Allah est Pardonneur et Très-Miséricordieux. Et le mois de Rajab est appelé Rajab al-açab (le verseur ou le déverseur), parce que la Miséricorde y est déversée sur ma Umma à flot. Multipliez-y donc la récitation de la formule: «Astagh-fir-ullâha wa atûbu ilayhi» (J’implore le pardon à Allah et je me repens auprès de Lui».

Sâlim, un compagnon de l’Imam al-Sâdiq (p) témoigne: «Un jour je suis allé chez l’Imam al-Sâdiq (p), alors qu’il ne restait que quelques jours du mois de Rajab. L’Imam (p) m’a regardé et m’a dit: «O Sâlim! As-tu jeûné quelques jours de ce mois ? » «Non, par Allah, o fils du Messager d’Allah », lui ai-je répondu. «Tu as donc manqué une telle récompense spirituelle que Seul Allah – Le Puissant et le Sublime – en connaît la valeur! Car c’est un mois qu’Allah a valorisé et dont Il a amplifié le caractère sacré. Il a rendu obligatoire l’obtention de Sa Grâce pour ceux qui y jeûnent» m’a-t-il dit. «Je lui ai demandé alors: «O fils du Messager d’Allah! Et si je jeûne les jours restants, obtiendrais-je la récompense décernée à ceux qui y jeûnent ? »

L’Imam (p) dit: «O Salim! Sache que celui qui jeûne un jour de la fin de ce mois, sera à l’abri des tourments de l’agonie et des tortures de la tombe. Celui qui jeûne deux jours de la fin de ce mois, il obtiendra un laisser passer sur la Çirât (la Voie qui mène u Paradis). Celui qui jeûne trois jours de la fin de ce mois sera à l’abri des terribles épreuves du Jour de la Grande Terreur et obtiendra un relevé d’innocence de l’Enfer. »

Le jeûne pendant ce mois commande beaucoup d’autres récompenses spirituelles. Celui qui ne peut pour une raison ou une autre jeûner pendant ce mois, qu’il récite chaque jour 100 fois le tasbîh (Glorification d’Allah) suivant pour obtenir la récompense décernée au jeûne:

« Subhân-al-Ilâh-il-Jalîl! Subhâna man lâ yanbaghî-t-tasbîhu illâ lahu! Subhân-al-a‘azz-il-akram! Subhân man labis-al-‘izza wa Huwa lahû ahlun »

سُبْحانَ اللهِ الجليل سُبْحانَ مَنْ لا يَنْبَغي اْلْتَسْبيحُ اِلا لَهُ سُبْحانَ الاَعَزِّ الاّكرَم سُبْحانَ مَنْ لَبِسَ العِزَّ وَ هوَ لَهُ اَهْلٌ

(Gloire à Allah, le Majestueux! Gloire à Celui en dehors Duquel personne n’a le droit à la glorification! Gloire à Alla h le Plus-Puissant, le Plus-Noble! Gloire à Celui Qui se revêt de la Puissance dont Il est tout à fait Digne!)

La circoncision en islam

La circoncision est une coutume conforme à la nature saine originelle. Allah, exalté soit-Il, l’a instituée pour Ses prophètes et leurs adeptes, pour inciter à la pureté et à la propreté et pour se différencier des incroyants.

Allah, exalté soit-Il, a accordé à l’homme un degré plus élevé qu’à toute autre créature, et a choisi pour la nation de Mohammed () la meilleure religion en lui ordonnant de suivre la religion de leur père Abraham, Ibrâhîm () qui pratiquait la sunna de la circoncision. Le Prophète () a dit : « Ibrâhîm, l’ami intime du Tout Miséricordieux s’est circoncis » (Boukhari).

Il faut savoir que cet acte rituel important pour tout musulman est vivement recommandé par la Sounnah de notre Prophète et Messager, Mouhammad, (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). En effet, dans un hadith rapporté par Al Boukhari et Mouslim, deux savants du monde musulman, qu’Allah leur fasse miséricorde, d’après AbduLlah Ibn Omar, le dernier des Prophètes et Messagers ﷺ a dit :
« Cinq choses font partie de la Fitra : la circoncision, raser les poils pubiens, épiler les aisselles, couper les ongles et tailler les moustaches. »

D’ailleurs, sachez que pour les quatre actes cités en dernier, une limite de temps est précisée dans un autre hadith rapporté par At Tirmidhi et authentifié par Cheikh Al Albani, qu’Allah lui fasse miséricorde. En effet, Anas Ibn Malik explique :
“Concernant le fait de tailler la moustache, de se couper les ongles, de se raser les poils pubiens et de s’épiler les aisselles, le Prophète SallaLlahu ‘alayhi wa salam nous a mis comme limite de temps de ne pas dépasser quarante jours.”

Permettre à son enfant d’être circoncis présente de nombreux avantages et sagesses que les savants et le corps médical ont su mettre en avant afin d’informer les parents.
À ce sujet, Cheikh ‘Abd Al-Mouhsîn Al ‘Abbad, explique :
“Quant aux musulmans, ils se circoncisent, car il y a dans la circoncision une purification. Et il ne peut y avoir de vraie purification sans circoncision. Car lorsque l’urine sort du pénis alors qu’il y a le prépuce, les impuretés ne sont pas totalement évacuées du pénis mais restent dans le prépuce. Mais si le prépuce est coupé, il n’y a rien pour retenir l’impureté. Alors, la personne devient pure.”

En effet, de nombreux médecins ont confirmé que cette pratique religieuse diminue le risque de contracter certaines maladies sexuellement transmissibles telles que l’herpès simplex de type 2 et le Papillomavirus humain. De plus, des études médicales ont prouvé que le risque de contamination par le VIH (sida) lors de rapports sexuels diminue de 60 % chez les hommes circoncis.

Malgré ces avantages reconnus, il n’est pas rare d’entendre certaines personnes condamner cette pratique, notamment en Occident. Celles-ci qualifient à tort cet acte médical ou chirurgical de “mutilation”, de “mutilations sexuelles”, d’”atteinte à l’intégrité physique”, aux droits de l’enfant ou à la laïcité, de “diminution du plaisir sexuel” ou de risque pour la qualité de la vie sexuelle et des relations sexuelles, etc. Pourtant, il n’en est rien. Une fois que la cicatrisation est effective, après l’intervention chirurgicale ou après le rendez-vous chez le médecin, il n’y a pas d’incidences sur la santé des nouveau-nés, des petits garçons ou de l’homme circoncis une fois adulte. Bien au contraire, les dernières recherches médicales viennent confirmer les bienfaits de cette pratique religieuse importante pour la communauté musulmane, comme expliqué ci-dessus.   Ainsi, que la circoncision soit effectuée pour motifs religieux (croyances musulmanes ou juives) ou pour raisons médicales, elle constitue aujourd’hui un acte accompli par des centaines de millions de personnes à travers le monde. Et les nombreux bienfaits qu’elle comporte ne font que conforter le parent, que celui-ci appartienne au culte musulman, qu’il soit juif ou chrétien.

Polémique sur l’âge de la femme de Sadio Mané

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

La jeune mariée, prénommée Aisha Tamba, serait âgée de 18 ans, tandis que son époux aurait 31 ans, suscitant ainsi divers débats.

Certains critiquent la différence d’âge et la nature de ce mariage entre Mané et Tamba, tandis que d’autres reprochent aux médias de vouloir appliquer des critères occidentaux à des coutumes locales dotées de leurs propres fondements.

Quelle est la position de l’islam à propos ?

La puberté n’est pas une condition pour qu’un mariage soit valide et il n’existe pas d’âge spécifique pour se marier. Il n’y a aucun mal à marier un petit garçon ou une fillette s’il existe un intérêt à le faire. Toutefois, celui qui épouse une jeune fille ne peut consommer son mariage avec elle avant qu’elle en ait la capacité. En effet, le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  épousa ‘Aïcha (Radhiallahu anha) , alors que celle-ci était petite, mais ne consomma son mariage avec elle qu’une fois qu’elle eut atteint l’âge de la puberté. L’imam Boukhari titra un de ses chapitres sur le sujet et apporta dans ce dernier des preuves tirées du Coran et de la Sunna. Dans son recueil authentique de hadiths, il titra l’un de ses chapitres : « Chapitre : le mariage du jeune enfant par son père. » Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « De même pour celles qui n’ont pas encore de règles » (Coran 65/4) – et Il imposa un délai de viduité de trois mois si elle n’est pas pubère -. ‘Urwa a rapporté que Aïcha (Radhiallahu anha) , avait d’après elle : « six ans quand le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) l’épousa, neuf ans lorsqu’ils consommèrent leur mariage et elle resta à ses côtés durant neuf ans. » (Mouslim)

Al-Nawawî a dit : « Sachez que l’imam al-Châfi’î et ses disciples ont dit : « Il est recommandé au père et au grand-père de ne pas marier une vierge avant qu’elle ne soit pubère. Il faut lui demander sa permission afin de ne pas en faire une captive auprès d’un homme alors qu’elle répugne cela. » Ce qu’ils dirent-là ne contredit en rien le hadith d’Aïcha (Radhiallahu anha), car ils sous-entendent par cela qu’il ne faut pas marier une fille avant la puberté s’il n’y a pas d’intérêt évident à le faire et que l’on craint qu’en retardant ce mariage, elle manque cette opportunité comme dans le hadith d’Aïcha. Dans ce cas, il est alors recommandé de la marier à cet homme, car le père a le devoir de faire ce qui est dans l’intérêt de son enfant et ne pas manquer une opportunité pour elle. »

Tel est l’avis prépondérant selon le Dr. ‘Abd Al-Karîm Zaydân dans son encyclopédie intitulée Al-Mufassal fî Fiqh al-Usra dans laquelle il dit : « L’avis prépondérant est selon nous qu’il est recommandé au père de ne pas marier sa fille avant qu’elle ne soit pubère sauf s’il existe un réel intérêt à la marier alors qu’elle est encore petite (non pubère) » Il cita pour cela plusieurs raisons que vous pourrez trouver en consultant son livre.

Quant à celui qui refuse de marier son enfant avant la puberté par crainte d’être blâmé, il ne commet pas de péché et ne devient a fortiori pas mécréant.

Invocation pour les mariés

La Doua en arabe :

بَارَكَ اللّهُ لَكَ، وَبَارَكَ عَلَيْكَ، وَجَمَعَ بَيْنَكُمَا فِي خَيْرٍ

L’invocation en français :

« Qu’Allah bénisse pour toi (le mariage), te bénisse et vous unisse dans le bonheur. »

Le dhikr en phonétique :

Bâraka l-lâhou laka, wa bâraka ‘alayka, wa jama’a baynakoumâ fî khayrin.

Et Allah sait mieux.

Ma conversion : La crainte de se faire juger

J’ai une certaine appréhension liée au fait que je ne connais grand-chose de l’islam et que je risque donc, après ma conversion, de commettre sans m’en rendre compte une erreur par manque de savoir sur les règles éthiques, morales et sociales de l’islam. Mon appréhension concerne les autres musulmans : comment vont-ils me percevoir ? Voilà une de mes craintes : d’être jugé par les musulmans et musulmanes.
 

Concernant l’appréhension que vous évoquez,  elle n’a absolument pas lieu d’être. Soyez serein(e).

1- Il est vrai que l’islam dit que chaque musulman ou musulmane qui voit un acte mauvais se commettre doit rappeler à celui qui le commet ses devoirs vis-à-vis de Dieu.

Mais le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a aussi enseigné la progressivité dans le rappel, ce qui est valable pour les musulmans en général, mais aussi et surtout pour ceux qui viennent de se convertir à l’islam.

 Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) avait envoyé Mu’âdh (Radhiallahu anhu) au Yémen vers la fin de sa vie, alors que la plupart des obligations et des interdictions de l’islam étaient déjà révélées.

Or, il lui avait bien recommandé d’être progressif lorsqu’il informerait ceux qui se convertiraient à l’islam des obligations leur incombant :

 “Tu vas te rendre auprès de Gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les invites soit l’adoration de Dieu. Lorsqu’ils connaîtront Dieu, informe-les que Dieu a rendu obligatoires cinq prières dans la journée et la nuit.

Et lorsqu’ils feront cela, informe-les que Dieu a rendu obligatoire sur eux une aumône qui sera prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres…” [ al-Bukhârî et Muslim ]

 Les musulmans et musulmanes doivent donc se souvenir de cet enseignement du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) et ne pas vouloir tout rappeler (ce qui est fondamental / obligatoire, comme ce qui est secondaire / purement facultatif) à celui ou à celle qui vient de se convertir.
 

2- Et s’il s’agit de quelque chose de nécessaire qu’il faut rappeler, les musulmans et musulmanes doivent également se souvenir que le Prophète (paix sur lui) a enseigné dans ce cas la douceur.

Surtout vis-à-vis de celui ou celle qui vient d’embrasser l’islam et qui ne sait pas grand-chose de ses règles, pour qui il faut avoir beaucoup de compréhension.

Mu’âwiya ibn ul-Hakam (Radhiallahu anhu)  raconte ainsi une expérience vécue auprès du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) alors qu’il était un converti de fraîche date :

“Pendant que j’accomplissais la prière sous la direction du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam), quelqu’un éternua.

Je dis alors : “Que Dieu te fasse miséricorde !” [formule que l’on dit en pareille circonstance, mais pas pendant la prière]. Les gens me regardèrent alors avec étonnement. Je leur dis : “Eh bien, qu’avez-vous à me regarder ainsi ?” Ils se mirent alors à tapoter de leurs mains sur leurs cuisses.

Lorsque je vis qu’ils me demandaient ainsi d’observer le silence, je me tus.

Lorsque le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) termina sa prière … mes parents peuvent être témoins du fait que je n’ai jamais vu quelqu’un, ni avant lui ni après lui, enseigner d’une meilleure façon que lui. Par Dieu, il ne me blâma pas, il ne me frappa pas, il ne me dit rien de mal.

Il me dit : “Dans cette prière, il ne convient pas qu’il y ait quelque chose relevant des paroles des gens. Cette prière n’est que proclamation de la pureté de Dieu, proclamation de la grandeur de Dieu, et récitation du Coran.”

Je lui dis : “O Messager de Dieu, il n’y a pas longtemps que j’ai quitté l’état de non-croyance, et Dieu nous a donné l’islam. Mais il y a parmi nous des gens qui se rendent auprès de devins.” “Eh bien, ne te rends pas auprès d’eux” me dit-il … ” [ Muslim, n° 537 ]

Un autre Compagnon du Prophète  (sallAllahou alayhi wa salam)  raconte :

“Nous étions en train de parler de quelque chose. Il n’y avait pas longtemps que je m’étais converti à l’islam, et je dis [par habitude, pour appuyer mon propos] : “Par Al-Lât et Al-’Uzzâ [deux idoles de l’Arabie pré-islamique]“.

Les autres Compagnons du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) présents me dirent :

“Quelle horrible parole as-tu dite là ! Rends-toi auprès du Prophète et informe-le de ce que tu as dit, car nous pensons que tu es peut-être devenu incroyant.”

Je me rendis auprès du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) et lui racontai ce qui s’était passé.

Il me dit : “Dis trois fois : “Il n’y a aucune divinité en dehors de Dieu, qui est Unique et n’a pas d’associé”, demande trois fois à Dieu de te protéger contre le démon, souffle sur ta gauche trois fois, et ne redis plus cela” [ an-Nassaï, n° 3776 ]

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) avait compris qu’il n’avait pas fait ce serment par apostasie, mais simplement parce que l’habitude n’avait pas encore disparu de chez lui.

C’est à ce genre de fait, tout à fait prévisible et involontaire de la part de personnes qui viennent de se convertir que se rapporte, d’après Ibn Hajar, cette autre parole du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) :

“Celui qui fait un serment et a dit “Par al-Lât et al-’Uzzâ”, qu’il dise (aussitôt) : “Il n’y a aucune divinité en dehors de Dieu”. Et celui qui a dit “Viens jouer à un jeu de hasard”, qu’il donne une aumône” (al-Bukhârî, n° 4579, Muslim, n° 1647). Les Arabes d’avant l’islam étaient friands des jeux de hasard avec mise d’argent, et si un musulman fraîchement converti disait par réflexe, sans réfléchir, à un ami : “Viens jouer à un jeu de hasard”, il devait bien sûr se retenir et donner lui-même une aumône à un pauvre pour changer ses habitudes.
 

3- Enfin, il faut savoir qu’en islam, les musulmans et musulmanes rappellent, ils ne jugent pas. Le Jugement pour les croyances et les actes se fera par Dieu, le jour du jugement. Il est vrai que, dans un pays musulman, – comme dans tous les pays du monde –, des juges (qadhî / hâkim) existent dans des tribunaux qui rendent des jugements juridiques face à une infraction constatée de la loi du pays. Mais ce n’est pas de ce jugement-là que je parle.

Je parle du jugement qui consisterait à dire : “Toi tu iras en enfer”, ou “Toi tu es un mauvais musulman”, etc. : ce genre de jugement est réservé à Dieu.

Alors, ne vous tracassez pas.

Wa Allâhu A’lam (Dieu sait mieux).

Par Anas Ahmed Lala

Prière du vendredi pour la femme

Les oulémas sont unanimes à dire que la femme n’a pas à accomplir la prière du vendredi, comme cela a été transmis par Ibn al Mondhir, qu’Allah lui fasse miséricorde, entre autres. Donc lorsque la femme prie dans son foyer, qu’elle accomplisse quatre Rak’as dès le temps de la prière de Dhohr sans attendre que les gens finissent leur prière, étant donné les mérites de l’accomplissement de la prière au début de son temps prescrit. Cependant, si elle assiste à la prière du vendredi à la mosquée, il lui est permis de l’accomplir avec eux, selon l’avis unanime des oulémas, comme cela a été transmis aussi par ibn al Mondhir. Les femmes accomplissaient la prière derrière le Messager () dans sa mosquée en se plaçant derrière les hommes.

Comment se passe la prière du Vendredi ?

L’imam monte sur la chaire (minbar) au moment du midi local, puis, il salue les croyants. Quant il s’assoit, le muezzin appelle à la prière comme il le fait pour Dhor. A partir de ce moment, il devient interdit de parler ou de s’amuser avec des cailloux (ou autre), de déranger les autres… car le discours compense les deux rakats qu’il manque pour accomplir la prière de dhor complète. Il faut donc que la concentration pendant le discours soit la même que pendant la prière.  Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : « Si tu t’adresses à ton ami, même pour lui dire : « Tais-toi » pendant que l’imam prononce son discours tu es fautif. » [ Rapporté par Mouslim ]

Et aussi : « Celui qui s’amuse avec des cailloux (quand l’imam fait son discours) commet une erreur, celui qui commet une erreur annule sa prière. » [ Rapporté par Abou Daoud ]

L’appel terminé, l’imam se lève et prononce son discours (khoutba). Il loue Allah. Le remercie et appelle le salut d’Allah sur Son Prophète et serviteur Mohammed. Habituellement, il fait cette invocation :

« Al hamdoullillahi nahmadouhou wa nasta’înouhou wa nastaghfirouhou wa na’oudou bi-llahi min chouroûri anfousinâ wa min sayyi âti a’mâlinâ Men yahdihi-llahou fahoûwa-l-mouhtadi wa men youdzlil falan yajidalahou waliyyan mourchidâ, wa achhadou an lâ ilaha illâ llahou wahdahou lâ charika lahou, wa achhadou anna mouhammadan ‘abdouhou wa rasoulouhou. »

« Yâ ayyouhâ-n-nâsou ittaqoû rabbakoum-l-ladzî khalaqakum min nafsin wâhidatin wa khalaqa minhâ zawjahâ wa batha minhoumâ rijâlan kathîran wa nisâ a wa-t-taqou-llaha al-ladzî tasâa aloûna bihi wa-l arhâm ina-llaha kâna ‘alaykum raqîbâ » « Yâ ayyouhâ-l-ladzîna amanoû-t-taqoû-llaha haqqa touqâtihi wa lâ tamoûtounna illâ wa antoum mouslimoûn » « Yâ ayyouhâ-l-ladîna amanoû ittaqoû-llaha wa qoûloû qawlan sadîdan yousslih lakoum a’mâlakoum wa yaghfir lakoum dounoûbakoum wa man youtti’i-llaha wa rasoûlahou faqad fâza fawzan ‘azîman. »


« Louanges à Allah que nous glorifions, dont nous implorons aide et pardon, et nous cherchons refuge auprès de Lui contre le mal qui est en nous et de nos mauvaise actions. Celui qu’Allah guide nul ne peut l’égarer, et celui qu’Allah égare nul ne peut le guider. J’atteste qu’il n’y a de divinité qu’Allah, Le Seul, L’Unique sans associé, et j’atteste que Mohammad est le Serviteur et le Messager d’Allah :


Allah (Azwadial) dit dans Son Livre:
« O hommes, craignez votre seigneurs qui vous a créé d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement. »
« O les croyants, craignez Allah comme Il doit être craint et ne mourrez qu’en état de pleine soumission. »
« O les croyants, craignez Allah et parlez avec droiture, Allah vous rectifiera vos actions et Il vous pardonnera vos péchés. Et celui qui obéit à Allah et à Son Messager, il réussira, certes, d’une grande réussite. »


Puis il exhorte l’auditoire à haute voix, rappelle les recommandations d’Allah (Azwadial) et de Son Prophète, leurs promesses et leurs menaces. Ensuite, il s’assoit , marquant une petite pause, puis il se relève pour reprendre son thème de sermon, avec le même entrain. Ayant terminé son prône, sans trop l’allonger, il descend de sa chaire. A ce moment le muezzin annonce la prière.

Et l’imam préside une prière de 2 rak’ats (remplaçant celle de Dhor) en récitant à haute voix.

Les jeunes et les vacances

Parmi les choses qui aident le musulman à protéger son temps du gaspillage, et à protéger sa vie de la dispersion, de l’annihilation et de la dévastation : tracer un plan pratique qui occupe tout son temps en tenant compte des nécessités, des besoins et des améliorations, en recherchant la perfection, en coupant les penchants de l’âme insistantes, en chassant, en repoussant, les tentations de Satan afin qu’elles ne le découragent pas [qu’elles ne l’empêchent pas d’accomplir de bonnes actions]. Et Parmi les inventions éducatives et sages de l’imam Ach-Chaafi’î  (Radhiallahu anhu), sa parole :

« Si tu n’occupes pas ton âme avec la vérité, elle te fera te préoccuper de ce qui est faux ».

Celui qui prend comme base la protection de son temps, l’éveil et l’effort comme lumière, atteindra tout ce qu’il désire, et entrera dans les jardins de la vérité, du bien et du succès par la porte la plus accueillante.         

Il est rapporté dans les exemples de sagesse, selon la parole de l’un des pieux prédécesseurs :  

« Quiconque passe sa journée sans juger avec la vérité ou sans accomplir de prière obligatoire ou sans obtenir de gloire ou sans recevoir de louange ou sans fonder un bien ou sans acquérir une science, aura alors manqué à ses devoirs envers sa journée et aura été injuste envers lui-même ».

Voilà vos vacances, serviteurs d’Allah ; donc construisez-les et ne les laissez pas s’écouler sans rien faire ; construisez-les en accomplissant de bonnes actions et méfiez-vous des distractions et des choses qui détruisent. Voilà les sources du bien et les domaines de la concurrence prescrites qui sont très nombreuses par la grâce d’Allah (azwadial); voilà un fragment qui montre comment le temps est précieux, et son importance dans la vie de l’individu, de la société et de la communauté.

Nous passons à un discours qui a un rapport étroit avec ces vacances , c’est le discours qui concerne un petit groupe importante de la société et une catégorie chère dans la communauté, ce sont ses jeunes, ses progénitures et sa génération, et la nécessité de bien s’occuper d’eux, surtout pendant les périodes des vacances après que les derniers événements ont montré la duperie de certains jeunes de la société par des pensées déviées (mauvaises) qui corrompent leurs cerveaux et la sécurité de leur pays, ce qui confirme la nécessité de se préoccuper du temps des jeunes et de remplir leur temps libre avec des programmes utiles qui leur sont profitables, ainsi qu’à leur société dans les domaines de la religion et de la vie de ce monde.  De même qu’il faut les empêcher de fréquenter les gens qui ont des pensées déviées. Et les pères doivent surveiller leurs comportements et leurs changements afin de trouver un moyen de parler avec eux avec la tendresse paternelle, selon les règles de la législation islamique, les capacités sociales et familiales.

Les paris sportifs : un danger pour les couples

Dans la perspective des principes islamiques, les paris sportifs sont perçus comme une activité à haut risque, susceptible de compromettre la stabilité financière et morale des individus. La sagesse islamique encourage la prudence, la responsabilité et la modération dans toutes les facettes de la vie. Dans cet article, nous explorerons les dangers des paris sportifs à la lumière de ces principes et la manière dont ils peuvent affecter la vie des individus au sein de la communauté musulmane.

1. L’Interdiction de l’Israf (Extravagance) :

Les principes islamiques soulignent l’importance de ne pas gaspiller les ressources et d’éviter l’extravagance. Les paris sportifs, en raison de leur nature incertaine, peuvent facilement conduire à des dépenses excessives et à la dilapidation des biens. Cela va à l’encontre du principe islamique de modération et de gestion responsable des ressources.

2. Le Risque d’Injustice et d’Usure (Riba) :

Les paris sportifs comportent souvent un élément de hasard et de spéculation, ce qui peut être assimilé à une forme d’injustice et d’usure selon les principes islamiques. La richesse acquise de manière injuste est découragée, et les paris sportifs peuvent entraîner des gains illégitimes au détriment d’autres individus.

Les pertes répétées dans les paris sportifs peuvent avoir un impact significatif sur l’estime de soi d’une personne. L’estime de soi fragilisée peut créer un cercle vicieux où la personne tente de récupérer les pertes par le jeu compulsif, exacerbant ainsi les problèmes relationnels.

3. La Préservation de la Santé Mentale et Sociale :

La tradition islamique accorde une grande importance à la préservation de la santé mentale et sociale. Les risques psychologiques liés aux paris sportifs, tels que le stress, l’anxiété et la dépression, sont incompatibles avec le bien-être spirituel et émotionnel préconisé par l’Islam. De plus, les réactions impulsives aux résultats des paris peuvent créer un climat émotionnel instable, pouvant être difficile à gérer pour le couple.

4. La Solidarité et la Responsabilité Sociale :

Les principes islamiques encouragent la solidarité et la responsabilité sociale. Les paris sportifs excessifs peuvent entraîner une dépendance et un isolement social, rompant ainsi les liens communautaires. En contribuant à des comportements irresponsables, cette activité peut affaiblir le tissu social de la communauté musulmane.

Lorsque l’un des partenaires consacre excessivement de temps et d’énergie aux paris sportifs, cela peut aussi entraîner une négligence des responsabilités familiales . Les moments de qualité en couple peuvent être remplacés par des heures passées à analyser des cotes et à suivre des événements sportifs, entraînant ainsi un éloignement émotionnel.

Conclusion :

À la lumière des principes islamiques, il est essentiel de considérer les paris sportifs avec prudence et responsabilité. La modération financière, l’évitement de l’injustice et de l’usure, la préservation de la santé mentale et sociale, ainsi que la solidarité communautaire, sont des valeurs fondamentales qui devraient guider les choix de chacun. En intégrant ces principes dans notre approche des paris sportifs, nous pouvons espérer préserver l’intégrité morale et financière de la communauté musulmane.

Le discours qui précède le mariage

Il est recommandé au contractant ou à une tierce personne de prononcer un discours avant de procéder à l’acte de mariage ; le minimum requis en la matière consiste à dire :

« Louange à Dieu, que la grâce et la paix soient sur l’Envoyé de Dieu. »
 

Abû Dâwûd et Ibn Mâja rapportent, d’après Abû Hurayra (Radhiallahu anhu), le hadith suivant :

« Toute affaire importante qui n’est pas précédée de la louange de Dieu, est exempte de baraka. »
 

Le sens voulu ici n’étant pas de faire exclusivement la louange de Dieu (azwadial) , mais, plus généralement, de L’invoquer -dhikr Allâh-, et ceci, afin de concilier l’énoncé de cette tradition avec d’autres versions rapportées sur le même sujet. 

Toutefois, le mieux est de prononcer le discours dit « de la demande » -khutbat al-hâja-.

On rapporte ceci d’après Abdallâh Ibn Mas`ûd (Radhiallahu anhu) :

« L’Envoyé de Dieu (sallAllahou alayhi wa salam) était doté de tous les bienfaits. Il nous enseigna le discours à prononcer
lors de la prière et celui à prononcer lors d’une demande quelconque.»
 

Quant au discours à prononcer lors de la prière, il consiste à dire :

« A Dieu reviennent les salutations, les prières et toutes les bonnes choses.

Que la paix, la miséricorde de Dieu et Ses bénédictions se répandent sur toi, ô Prophète,
et que la paix soit sur nous, et sur les pieux serviteurs de Dieu !

J’atteste qu’il n’y a de dieu que Dieu et j’atteste que Muhammad est Son Serviteur et Son Envoyé.»
 

Quant au discours à prononcer lors d’une demande quelconque, il consiste à dire :

 « La louange revient à Dieu, Auquel nous demandons assistance et pardon ; nous Lui demandons de nous protéger des méfaits de nos âmes et de nos mauvaises actions. Celui qui est guidé par Dieu, nul ne peut l’égarer ; et celui
que Dieu égare, nul ne peut le guider Je témoigne qu’il n’y a de dieu que Dieu, l’Unique qui est sans associé,
et je témoigne que Muhammad est Son Serviteur et Son Envoyé.»

Puis l’on ajoute à ce discours la récitation des versets du Livre de Dieu suivants :

« Vous qui croyez, prémunissez-vous envers Dieu de Son prémunir véritable.
Puissiez-vous ne mourir qu’en professant l’islam. »
[ Sourate 3 – Verset 106 ]
 

« Humains, prémunissez-vous envers votre Seigneur Il vous a créés d’une âme unique, dont Il tira pour celle-ci une épouse ; et de l’une et de l’autre Il a répandu des hommes en nombre, et des femmes. Prémunissez-vous envers
Dieu, au Nom duquel vous contractez des engagements mutuels, et aussi envers les liens du sang.
Que Dieu soit là-dessus votre Surveillant. » [ Sourate 4 – Verset 1 ]
 

« Vous qui croyez, prémunissez-vous envers Dieu, ne tenez que le propos adéquat, qu’Il réforme vos actions,
qu’Il vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Dieu, à l’Envoyé, connaît le triomphe insigne. »
[ Sourate 33 – Versets 71/72 ]
 

Ceci étant dit, même si aucun discours n’est prononcé, le contrat de mariage est valide.

 On rapporte, d’après un homme de la tribu des Banû Sulaym, ce qui suit : « Un individu a demandé au Prophète la main de la femme qui lui avait fait don de sa personne. Celui-ci répondit : « Je vous marie moyennant les versets du Coran que tu as mémorisés. » »

Or, l’individu en question n’a pas prononcé de discours.

Pourquoi un discours?
 
Dans son livre Hujjat A Ilâh al-Bâligha, ad-Dahlawî a dit :

« À l’époque antéislamique, les Arabes avaient coutume de prononcer un discours avant le contrat de mariage, dans lequel ils évoquaient les titres de gloire de leur tribu avant d’entrer dans le vif du sujet. Cette façon de procéder n’était pas sans intérêt.»

En effet, tout discours consiste à porter une chose à la connaissance de tous ; or, porter le mariage à la connaissance de tous est nécessaire afin qu’il se distingue de la fornication.

De plus, on n’emploie le discours que pour les affaires importantes ; or, donner de l’importance au mariage et en faire un acte solennel représente un intérêt des plus majeurs.

Raison pour laquelle le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) en a préservé le principe tout en en modifiant la teneur, et ce, en y adjoignant un intérêt supplémentaire : celui d’ajouter au discours des invocations adéquates et des allusions aux « Lois de Dieu » -sha’â’ir Allâh-, afin que la religion du Vrai lève son étendard et que « les Lois de Dieu  » apparaissent clairement.

Il a donc établi à l’intention du discours un certain nombre d’invocations, comme la mention de la louange à Dieu , l’imploration de Son secours, la demande de Son pardon, la recherche du refuge auprès de Lui contre Satan le lapidé, la mention de la remise confiante en Dieu, le témoignage qu’il n’y a de dieu que Dieu et que Muhammad est Son Envoyé, ou la lecture de versets coraniques.

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) fait allusion à ces intérêts en ces termes :

« Tout discours qui n’est pas assorti de l’attestation est comme une main atteinte par la lèpre.»

Ou encore en ces termes :

« Tout propos qui n’est pas précédé par la louange de Dieu est caduc (lits. : est lépreux)