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Nourrir l’amour conjugal

Il gravit les marches avec tant d’énergie qu’il me fut difficile de croire que cet homme avait plus de quatre-vingt ans, il possédait en effet une vitalité de jeune homme. Puis j’en appris la raison. Bien qu’il se fût marié en 1947, au moment où il abordait la trentaine, il m’avoua :

« Je ne me rappelle pas m’être jamais fâché contre ma femme, pas même une seule fois. Et de son côté, elle ne s’est jamais fâchée contre moi et je ne l’ai jamais irritée. Et s’il m’arrivait de souffrir d’un mal de tête, il lui était impossible de dormir avant que je ne me fusse moi-même endormi. »

Puis il ajouta, avec émotion :

« Je ne peux m’imaginer aller quelque part, même faire mes courses, sans qu’elle ne m’accompagne et que je ne la prenne par la main. C’est comme si nous étions de jeunes mariés. »

Lorsque, à cause d’un problème de santé, il devint impossible à sa femme de procréer, il lui dit : « Tu m’es de toute façon beaucoup plus précieuse que des enfants. » Il me dit : « Tant qu’elle marchera sur cette terre, je ne pourrai jamais m’imaginer épousant une autre femme. »

Cet homme est un remarquable exemple de dévotion, d’un sentiment unique qui perdure au fil des ans. Malheureusement, lorsque nous considérons la relation que vivent la majorité des couples de tous âges, nous nous rendons compte que la relation de cet homme est une véritable rareté, et même une sorte d’idéal. Bien entendu, nous ne sommes pas tenus d’atteindre un tel idéal.

Et nous ne devrions pas attendre de notre tendre moitié qu’il ou elle soit comme cet homme et cette femme alors que nous avons nous-mêmes tant de défauts. Le mariage est une union fondée sur l’amour et l’affection. Allah dit, dans le Coran :

« Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles. Et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté.Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent »

[ Sourate 30 : verset 21 ]

C’est d’ailleurs pour cette raison que l’homme est attiré par la femme et inversement, comme si chaque personne était à la recherche de son autre moitié. Lorsque la femme du grand juriste Abou Rabi’ah décéda, il l’enterra lui-même, de ses propres mains.

Mais lorsqu’il revint chez lui, il succomba à la douleur et, les larmes aux yeux, pleura en s’adressant à son Seigneur :

« Maintenant … même ma maison est morte. Une maison ne vit que pour la femme qui l’habite. »

L’amour conjugal requiert de grands efforts de la part des deux époux pour durer et demeurer vivant. Les difficultés de l’amour conjugal ne résident pas dans les petits désaccords quotidiens qui font partie de toute vie de couple.

En fait, ces petits problèmes revivifient parfois la relation, comme les épices relèvent un savoureux plat. Le véritable problème réside dans trois choses:

1. L’incapacité d’une personne à comprendre l’autre. En fait, il arrive même qu’une personne ait de la difficulté à se comprendre elle-même.

2. L’incapacité d’une personne à s’adapter au mariage comme tel et à faire face aux changements qui en découlent au niveau du mode de vie. Trop de personnes s’attendent à ce que leur vie demeure la même une fois mariées.

3. Le problème le plus répandu est l’absence d’engagement par rapport à la relation, ainsi que l’absence du désir profond de la faire durer.

C’est pourquoi il est nécessaire que les gens comprennent « les règles du jeu » lorsqu’il s’agit d’amour conjugal. Puisque l’amour conjugal est sujet à la maladie, et même à la mort, il est impératif que les couples travaillent en permanence à le revivifier et à le préserver.

Maris et femmes doivent respecter les règles suivantes :

1. Ils doivent prendre l’habitude de se dire des choses positives, de se faire des compliments et de faire des invocations en faveur de l’autre. Un mari peut dire à sa femme :«Si tout était à recommencer et que je revenais en arrière, à mes jeunes années, je ne choisirais pour femme nulle autre que toi». Bien sûr, sa femme peut également lui dire des choses similaires. Les paroles d’affection ont un effet certain sur une personne, surtout sur les femmes. Ils ont d’ailleurs été souvent utilisés comme armes par des hommes sans scrupules cherchant à s’approprier une femme appartenant à autrui. Les douces paroles gagnent le coeur des femmes. Un mari devrait prendre l’habitude de parler à sa femme de façon affectueuse avant que quelqu’un d’autre ne le fasse.

2. Mari et femme devraient prendre l’habitude de faire ces petites choses qui, au fond, représentent beaucoup. Si un homme rentre chez lui et trouve sa femme endormie, il peut la couvrir et la border dans son lit. Un mari peut prendre l’habitude d’appeler sa femme de son travail juste pour dire bonjour et pour qu’elle sache qu’il pense à elle. Si une femme trouve son mari assoupi, elle peut l’embrasser sur le front, même si elle croit qu’il n’en aura pas conscience. En fait, même s’il dort, ses sens restent alertes jusqu’à un certain niveau et il peut parfaitement être conscient de ce geste d’affection. Le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a souligné l’importance de ces petits gestes :

« … même le morceau de nourriture que vous mettez dans la bouche de votre femme. »

(Sahih Boukhari et Sahih Mouslim).

En fait, il se peut fort bien que le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) ait voulu faire allusion aux dépenses du mari visant à combler les besoins de sa femme. Néanmoins, il y a une raison pour laquelle il a choisi de l’exprimer de cette façon. Ce qu’il est important de retenir, c’est que c’était là la façon du prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) de se comporter avec sa famille.

Tous ces petits gestes sont déterminés par les goûts et les inclinations des personnes concernées. Cela peut demander un peu de temps pour s’y habituer, mais au fond, cela ne demande pas tant d’efforts. Une personne qui n’est pas habituée à ce genre de comportement peut même se sentir gênée ne serait-ce que d’en entendre parler, et elle peut préférer laisser les choses telles qu’elles sont plutôt que de faire l’effort de changer et d’appliquer des choses qu’elle juge complètement ridicules.

Malgré tout, nous devons être disposés à introduire de nouvelles habitudes dans nos vies si nous ne voulons pas que nos problèmes durent éternellement.

3. Mari et femme doivent se réserver certains moments durant lesquels ils peuvent se parler sans être interrompus. Ils peuvent parler du passé, se rappeler des bons moments qu’ils ont vécus ensemble, parler de ces moments, les garder frais à la mémoire, comme s’ils avaient été vécus la veille. Ils peuvent aussi parler d’avenir, partager leurs espoirs et leurs projets. Enfin, ils peuvent parler du présent, du bon et du mauvais, et tenter de trouver des solutions pour régler leurs problèmes.

4. Garder un contact physique étroit est sain pour la relation. Ces contacts ne devraient pas être restreints aux moments intimes, mais être présents à tous moments, comme lorsque le couple est assis dans le salon ou lorsqu’il marche dans la rue. n Et ce, même s’il existe encore des hommes, dans notre société, qui ont honte d’être vus en public avec leur femme à leurs côtés.

5. Le soutien émotif devrait toujours être présent lorsque l’un des deux époux en ressent le besoin. Lorsque la femme est enceinte ou dans sa période menstruelle, elle peut avoir besoin d’un certain soutien moral de la part de son mari, et ce dernier devrait prendre en considération l’état dans lequel se trouve sa femme. Les experts médicaux ont démontré que lorsque la femme subit une grossesse, des menstruations, ou des saignements post-partum, elle peut souffrir d’un stress psychologique qui peut affecter de façon négative son comportement.

C’est dans des moments comme ceux-là que la femme a besoin du soutien de son mari. Elle a besoin de l’entendre dire à quel point elle compte pour lui et à quel point il a besoin d’elle dans sa vie. De même, il peut arriver que le mari tombe malade ou qu’il soit confronté à toutes sortes de difficultés. La femme doit prendre ces choses en considération. Si les gens veulent que leur relation dure, ils doivent faire sentir à l’autre qu’ils sont toujours là pour le ou la soutenir.

6. L’expression matérielle de l’amour est aussi une bonne chose. Des cadeaux peuvent être offerts, même en dehors des occasions spéciales comme l’Aïd; une agréable surprise est toujours bienvenue. Un cadeau approprié est un cadeau qui exprime les sentiments d’affection de celui qui l’offre. Il n’est pas nécessaire qu’il soit dispendieux, mais il doit respecter les goûts et la personnalité de l’autre; il sera ainsi longtemps chéri et précieusement gardé.

7. Mari et femme doivent apprendre à être plus tolérants l’un envers l’autre et à fermer les yeux sur les défauts et les faiblesses de l’autre. Oublier les petites erreurs de la vie courante et ne pas même les mentionner devrait devenir une seconde nature. Le silence, relativement à ces futilités, est un signe de noble caractère. Une fois, une femme est venue dire à Aïcha (Radi-Allahu anhu) :

«Lorsque mon mari rentre à la maison, il devient comme un chat. Lorsqu’il sort à l’extérieur, il ressemble à un lion. Et il ne m’interroge pas sur ce que j’ai fait de ses biens.»

[ Sahih Boukhari et Sahih Mouslim ]

Ibn Hajar explique ses paroles de cette façon :

« Elles peuvent signifier qu’il est très généreux et tolérant. Il ne fait pas tout un plat au sujet de ses biens ou de son argent qu’il trouve utilisés par les membres de sa famille. S’il rapporte des choses pour la maisonnée, il ne s’enquiert pas, plus tard, de ce qu’elles sont devenues. Il ne fait pas un drame des défauts des membres de sa famille; il est plutôt indulgent et tolérant. »

Il est injuste de dramatiser les défauts des autres cependant que de nous-mêmes, nous ne voyons que les qualités. Il y a un dicton qui va comme suit :

« L’un d’entre vous voit la poussière dans les yeux de son frère tandis qu’il oublie la saleté dans les siens. »

8. Mari et femme doivent parvenir à une entente en ce qui concerne leurs responsabilités et leurs soucis communs, comme l’éducation des enfants, le travail, les voyages, les dépenses et tous les problèmes qui peuvent constituer une menace pour relation du couple s’ils ne sont pas gérés de la bonne façon.

9. Mari et femme ont besoin de faire des choses pour égayer leur relation. Ils peuvent lire des livres tel la Sira du prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) ou écouter des cassettes qui leur donneront des idées sur les façons de revivifier leur vie conjugale et de l’enrichir. Ils peuvent varier leurs habitudes lorsqu’il s’agit de se relaxer ensemble, de manger, de décorer leur maison, et dans leurs façons d’interagir, tant en public que dans l’intimité. Ce sont là des choses qui gardent la passion et l’intérêt en éveil dans une relation de couple.

10. La relation doit être protégée des influences négatives qui peuvent l’affecter. L’une des pires qui soit est le fait de comparer son époux ou épouse aux autres. Beaucoup d’hommes ont tendance à comparer leur femme à celles des autres.

Certains vont même jusqu’à les comparer avec celles qu’ils voient dans les magazines ou à la télévision. Les femmes aussi comparent leur mari avec ceux des autres, surtout en matière de richesses, de beauté et sur la fréquence avec laquelle ils font des activités extérieures avec leur épouse.

Toutes ces comparaisons malsaines amènent les gens à se sentir mal et médiocres et la relation peut s’en trouver rapidement affectée. Si nous tenons à nous comparer aux autres, nous devons le faire avec ceux qui sont moins pourvus que nous. Le Messager d’Allah a dit :

« Regardez ceux qui sont en-dessous de vous et non pas ceux qui sont au-dessus. Cela est meilleur pour vous, afin que vous ne minimisiez pas les bienfaits d’Allah. »

[ Sahih Boukhari et Sahih Mouslim ]

Il est grand temps que nous apprenions à vivre dans la réalité et à être satisfaits de ce qu’Allah a décrété pour nous. Nous ne devons pas considérer avec envie ce qu’Allah a donné aux autres. Même le peu que nous avons peut signifier beaucoup si nous savons bien l’utiliser et en tirer profit. Il est fort possible que plusieurs des personnes qui parlent de leur bonheur conjugal et qui se vantent de leur mari ou de leur femme ne disent pas tout à fait la vérité; ce n’est que la vanité qui les fait parler. L’herbe nous semble souvent plus verte chez le voisin, mais seulement parce que nous ne la regardons pas d’assez près.

Shaykh Salman al-Awdah

L’islam refuse toute forme d’agression

Au nom d’Allah, le tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Toute atteinte portée aux civils est strictement interdite en Islam. Dans ce stade, le Prophète Mohammad (PSSL) a dit : « Celui qui pointe une arme vers son frère, les anges lui invoquent la malédiction même s’il est son vrai frère tant qu’il ne l’abandonne pas) ». Il est bien notoire que violer, agresser et terroriser les musulmans ne sont pas approuvés par le Prophète de l’Islam qui a, à ce propos, dit « Il n’est pas permis à un Musulman d’effrayer un autre Musulman ». Cela dit, il a interdit même le simple effroi fait à un musulman.
A noter que celui qui fait des actes violents et des attentats féroces contre les musulmans combat, en fait, Allah et son Messager et répand la corruption sur terre et mérite ainsi la punition des oppresseurs dans l’Ici-bas et le dur châtiment dans l’au-delà. Dans son sermon d’Adieu, le Prophète Muhammad (PSSL) a souligné le caractère sacré de la vie et du sang des gens afin d’assurer la stabilité et la sécurité des gens: Vos sangs, vos biens et vos honneurs sont aussi sacrés et inviolables que la sainteté de ce jour, en ce mois et en cette ville.
Et Quiconque porte des armes contre nous dans le but de nous effrayer, de nous tuer ou de nous terroriser ne suit en fait ni notre chemin ni notre religion. C’est ainsi que le Prophète a dit: « Celui qui porte des armes contre nous, n’est pas l’un de nous. »
Par conséquent, nous devons nous abstenir de toute forme de violence, d’extrémisme et de terrorisme et dénoncer et punir tous ceux qui commettent de tels actes qui sont absolument interdits par la chariʻa islamique afin de se débarrasser de tous les corrupteurs et agresseurs dans notre société.
Et Allah est notre meilleur Garant!

N’oubliez pas de prier pour la Palestine

Chers frères et sœurs en Islam,

En ce mois béni de Ramadan, alors que nous nous tournons vers nos prières et nos jeûnes pour renforcer notre lien avec Allah, n’oublions pas ceux qui sont dans le besoin, ceux qui souffrent et ceux qui sont opprimés.

Pendant que nous savourons la bénédiction de ce mois sacré, il est crucial de garder dans nos cœurs et dans nos prières nos frères et sœurs à Gaza. Ils vivent dans des conditions difficiles, confrontés à la violence, à l’oppression et à des défis quotidiens pour leur survie.

Alors que nous nous engageons dans nos prières quotidiennes et nos adorations spéciales pendant ce mois de Ramadan, prenons un moment pour invoquer Allah en faveur des habitants de Gaza. Demandons à Allah de leur accorder la force, la résilience et la paix dans leurs vies. Prions pour leur sécurité, leur santé et leur bien-être.

Rappelons-nous que notre prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui) nous a enseigné l’importance de la solidarité et de la compassion envers les autres membres de notre umma (communauté musulmane). En ce mois de Ramadan, mettons en pratique ces enseignements en soutenant nos frères et sœurs à Gaza par nos prières et, si possible, par nos actions concrètes .

Puissions-nous, par la grâce d’Allah, être des instruments de paix, de miséricorde et d’espoir pour ceux qui souffrent. Que nos prières unies réconfortent les cœurs des habitants de Gaza et leur apportent le soulagement et la guérison dont ils ont besoin.

Que notre mois de Ramadan soit rempli de compassion, de générosité et de bénédictions pour tous, où que nous soyons dans le monde.

Qu’Allah accepte nos prières et nous guide sur le chemin de la bonté et de la justice.

Ameen.

Adoptez une alimentation équilibrée et buvez suffisamment d’eau 

La vie sociale pendant le Ramadan est particulièrement active : les gens reçoivent des convives ou sont invités par des proches et amis. Les visites sont principalement centrées autour du repas de rupture du jeûne, qui est un repas riche et festif, durant lequel on sert les meilleurs mets. Pendant le Ramadan, certaines personnes peuvent ne pas pratiquer d’activités physiques et, par conséquent, prendre du poids au cours du mois. Il est possible que les personnes diabétiques ne contrôlent pas bien leur maladie du fait de l’adoption d’habitudes alimentaires malsaines. En suivant des recommandations simples, vous pouvez perdre du poids et faire diminuer votre tension artérielle et votre taux de cholestérol. Maintenir ces pratiques même en dehors des temps de jeûne est encouragé.

Buvez beaucoup d’eau (au moins 10 verres) et consommez des aliments hydratants tels que la soupe, la pastèque et la salade verte.

Évitez les boissons caféinées telles que le café, le thé et le coca-cola, car la caféine peut provoquer chez certaines personnes un besoin d’uriner plus fréquent, ce qui peut entraîner une déshydratation. N’oubliez pas non plus que les boissons gazeuses contenant du sucre ajouteront des calories à votre alimentation.

Restez à l’abri du soleil lorsque les températures sont élevées. Demeurer dans un endroit frais et ombragé est important.

Rechargez vos batteries en prenant un Iftar sain et équilibré.

Mangez trois dattes pour rompre le jeûne. Les dattes constituent une excellente source de fibres.

Incorporez beaucoup de légumes à vos plats pour faire le plein de vitamines et nutriments essentiels.

Choisissez des céréales entières, qui fournissent à l’organisme fibres et énergie.

Régalez-vous de viande maigre grillée ou cuite au four, de poulet et de poisson sans peau, pour avoir une bonne portion de protéines saines.

En général, évitez les aliments frits et transformés riches en gras ou en sucre.

Savourez votre repas et évitez de trop manger en mangeant lentement.

Prenez un Suhoor léger tous les jours. Cela s’applique particulièrement à certains groupes de population tels que les personnes âgées, les adolescents, les femmes enceintes et les mères allaitantes, ainsi qu’aux enfants qui choisissent de jeûner.

Votre repas doit comprendre des légumes, une portion de glucides comme du pain/des galettes de blé entier, des aliments riches en protéines tels que les produits laitiers (fromage non salé/labane/lait) et/ou les œufs, ainsi qu’un accompagnement composé de tahina/d’avocat. Évitez de consommer trop de sucrerie et limitez l’apport en matières grasses et en sel.

Les sucreries couramment consommées pendant le Ramadan contiennent de grandes quantités de sirop de sucre.

Les sucres dont la consommation est recommandée sont ceux présents dans les fruits riches en eau, tels que la pastèque/le melon ou tout autre fruit saisonnier, comme la pêche ou la nectarine.

Essayez de réduire votre consommation d’aliments riches en matières grasses, en particulier les viandes grasses, les aliments faits de pâte feuilletée, ou de pâte à laquelle on a ajouté de la graisse/margarine ou du beurre.

Plutôt que la friture, il est recommandé de recourir à d’autres méthodes de cuisson, comme la cuisson à la vapeur, la cuisson en sauce, le sauté dans une petite quantité d’huile et la cuisson au four.

Évitez les aliments contenant de grandes quantités de sel, comme les saucisses, les produits à base de viande ou de poisson transformés et salés, les olives et les cornichons, les amuse-bouche, les fromages salés, les différents types de gâteaux, salades, tartinades et sauces (comme la mayonnaise, la moutarde, le ketchup) prêts à consommer.

Lors de la préparation du repas, il est recommandé de réduire autant que possible l’utilisation du sel et, bien sûr, de retirer la salière de la table. Utilisez des herbes pour rehausser la saveur des aliments cuits.

Mangez lentement et en quantité adaptée à vos besoins. Les gros repas causent des brûlures d’estomac et de l’inconfort.

Essayez de bouger le plus possible et d’être actif le soir, par exemple en faisant une promenade quotidienne régulière.

source emro.who.int

INFO : Les prières surérogatoires

Les prières surérogatoires sont des pratiques méritoires durant le Mois Béni de Ramadan, vu les avantages incommensurables qu’elles renferment.

Toutefois, il y a lieu de les distinguer des 13 rakac effectuées traditionnellement après chaque prière du soir (cishâ) qui sont constituées de 10 rakac ainsi que de shafac (2 rakac) et Witr (1 rakac).

Durant le mois de Ramadan, ces prières surérogatoires deviennent des pratiques traditionnelles renforcées et se tiennent en assemblée dans les mosquées sous la direction d’un imam.

Celui qui a l’intention d’effectuer ces prières peut les effectuer après la prière du soir avant shafac et witr. Par contre celui qui a déjà effectué shafac et witr peut néamoins continuer ses prières surérogatoires selon le nombre de rakacqu’il désire sans pour autant les reprendre.

PRECISION : Dans l’Islam, c’est la nuit qui précède le jour. Ainsi quand on dit première nuit, c’est la nuit de l’apparition du croissant lunaire. Pour être plus claire, la célébration des prières surérogatoires (nafilas) doit précéder le jour du Ramadan. Autrement dit, quand on dit 12 ème nuit, c’est le 11 ème jour dans la nuit, c’est à dire la nuit du 11 au 12 ème jour.

La bonne conduite pendant le ramadan

Dans la sounna le prophète dit dans un hadith rapporté par Mouslim « L’islam est fondé sur 5 piliers : l’Attestation qu’il n’y a divinité digne d’être adorée si ce n’est Allah et que Mouhamed est son messager, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la zakat, le jeûne du mois de ramadan et le pèlerinage à la Mecque »

En outre si Allah a rendu obligatoire le jeûne de ce mois ce n’est pas pour nous faire souffrir, mais plutôt pour des raisons sages. Allah a légiféré le jeûne pour l’éducation de l’âme, pour que l’homme puisse dompter sa passion, s’entraîner à l’endurance, à supporter les douleurs, les problèmes et les difficultés .Le jeûne a été légiféré pour habituer l’âme à ne pas suivre ses passions .Allah a prescrit le jeûne afin de vous éprouver et de savoir qui de vous est meilleur en œuvre .Le jeûne est un moyen efficace pour atteindre la piété, qui est le meilleur des provisions d’ici bas et dans l’au-delà .Chers musulman ! Allah a réservé une grande récompense aux jeûneurs. Le prophète dit dans un hadith rapporté par Boukhari et Mouslim « tous les actes des serviteurs reviennent à lui-même, et chaque bienfait lui sera multiplié par 10, voire 700 fois excepté le jeûne car le jeûne m’appartient et c’est à moi de rétribuer le jeûneur: Il a abandonné son désir, sa nourriture et sa boisson à cause de moi ; le jeûneur a deux moments de joie ,le premier c’est lorsqu’il qu’il rompt son jeûne et le deuxième quand il rencontrera son seigneur .L’odeur qui sort de la bouche du jeûneur est plus agréable pour Allah que l’odeur du parfum musc » Et dans un autre hadith , le messager d’Allah dit « quiconque jeûne le mois de ramanda par foi en Allah et par unique désir de sa récompense , Allah lui pardonne ses péchés antérieurs »(hadith rapporté par Boukhari et Mouslim).

Parmi les mérites de ce mois, il y a également, les portes du bien qui s’ouvrent et les portes du mal qui sont fermées car Satan est enchaîné pendant le ramadan .C’est pourquoi le messager d’Allah dit : « lorsque le mois de ramadan arrive, les portes du paradis sont ouvertes, les portes de l’enfer fermées et les diables enchaînés »

C’est donc le mois de l’obéissance, du rapprochement, de la bienfaisance du pardon et de la miséricorde. En outre frères et sœurs en la foi ! Le musulman doit donner de l’importance à l’apprentissage de la jurisprudence concernant le jeûne. Car connaître les jugements de l‘islam ayant rapport avec le jeûne permet à l’individu d’observer son jeûne conformément aux enseignements du prophète (psl) .Raison pour laquelle nous allons rappeler dans ce qui suit, de manière succincte, quelques règles ayant trait au jeûne.

Concernant l’heure du jeûne, le coran dit :

(وَكُلُواْ وَاشْرَبُواْ حَتَّى يَتَبَيَّنَ لَكُمُ الْخَيْطُ الأَبْيَضُ مِنَ الْخَيْطِ الأَسْوَدِ مِنَ الْفَجْرِ ثُمَّ أَتِمُّواْ الصِّيَامَ إِلَى الَّليْلِ)

« mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit » 

(sourate 2 verset 187).

Il fait entendre par là l’apparition de la lueur de l’aube. Et juste avant ce moment le prophète nous recommande de prendre le suhur (repas matinal pris avant le début du jeûne). Il dit : « prenez le suhur car le suhur renferme une bénédiction »(rapporté par muslim) .Quelle que soit la situation, le prophète nous recommande de le faire, il dit : « prenez le suhur même avec une gorgée d’eau ».

Il est recommandé de le retarder jusqu’à au moins un moment dans lequel on peut réciter 50 versets avant la prière de l’aube. Le messager d’Allah a dit : « Les gens se porterons toujours bien tant qu’ils s’empressent de rompre leur jeûne et de retarder leur suhur »(rapporté par Boukhari et Mouslim). Et dans le hadith, Zaid qui avait pris le suhur avec le prophète, ensuite ils allèrent effectuer la prière, on demande ainsi à Zaid : « combien de temps êtes vous restés entre le suhur et la prière ? »- Zaid lui répondit : « un moment dans lequel on peut réciter 50 versets ». Pour ce qui est de la rupture du jeûne le prophète nous recommande de la faire aussitôt que le soleil se couche, selon ibn Omar, le messager d’Allah a dit : « lorsque la nuit apparaîtra de ce coté et le jour partira de l’autre et que le soleil s’est couché : le jeûneur peut rompre son jeûne » Et dans le hadith précédemment cité le prophète a dit : « les gens se porteront toujours bien tant qu’ils s’empressent de rompre le jeûne ». C’est-à-dire rompre juste après le coucher du soleil.

Avec quoi rompre son jeune ?

« Selon Anas, le messager d’Allah rompait le jeune avec des routabs (dattes mûres et fraîches) si ce n’était pas des routabs, c’est-à-dire des dattes, c’était avec quelques gorgées d’eau »

Quel est le mérite de donner au jeûneur ? Avec quoi rompre son jeûne ?

« Le messager d’Allah a dit : « celui qui donne au jeûneur de quoi rompre son jeûne aura la même récompense que lui, sans que cela ne diminue en rien la récompense du jeûneur » .Et après avoir rompu le jeune il faudra dire l’invocation enseignée à cette occasion : « La soif est partie, les artères sont humides et la récompense est obtenue si Allah le veut. ».

Voici des actes qui n’annulent pas le jeûne

– Vomir involontairement

– Faire un rêve avec éjaculation au moment du jeûne

– Manger ou boire par oubli

Conseil ramadan : Santé

Il est conseillé de réduire la consommation de sucre, de café, de cigarettes et éventuellement de thé, surtout si vous en consommez beaucoup. Cela est recommandé afin de minimiser les éventuels effets négatifs sur la santé et le bien-être pendant le ramadan. L’arrêt brusque de ces substances peut entraîner des maux de tête et des changements d’humeur qui pourraient perturber la spiritualité nécessaire au jeûne.

Nuit de noce

II est important ici de souligner que ce que certains ignorants font au moment de la défloration : la famille des mariés attend devant la chambre à coucher, les chants et les tambours résonnent, ensuite le marié montre un drap taché de sang à la mère de la mariée, fière et heureuse de la preuve de la virginité de sa fille et de la virilité du mari…

Tout cela n’a aucun lien avec la religion. Il ne s’agit que de coutumes et de traditions héritées de l’Ignorance loin, très loin de la religion.

Cette nuit joue un rôle important dans la naissance d’un amour ou d’une haine entre les époux. Il faut alors agir en sorte de fortifier les bases de l’amour au travers de la relation sexuelle satisfaisante dans un lit licite. Les plus graves instants d’un mariage se trouvent durant la première nuit.

Chacun d’eux a ses rêves, ses espérances et ses aspirations. D’où il est important pour cette nuit d’être muni d’égards et d’attention. La défloration consiste à déchirer ou distendre l’hymen, se situant à l’entrée du vagin.[…].

L’hymen possède une telle rigidité, il a aussi une petite ouverture, mais elle n’est généralement pas suffisante pour permettre un rapport charnel apaisant.

L’hymen, même si l’on ne peut le considérer comme un obstacle, se doit d’être franchi car il obstrue le passage. L’homme doit donc le percer. Et plus l’obstacle est fort, plus son désir et son consentement grandissent. Cette nuit est synonyme de peur et d’angoisse vis-à-vis de cet homme inconnu et cette nouvelle vie.

Le mari sage est celui qui évite toute brutalité et ne se précipite pas.

Les longues et belles galanteries dissipent toute difficulté. Quoi de plus beau que des paroles douces et envoûtantes de la part du mari, l’accueillant avec une telle galanterie et un cœur si tendre. La précipitation ne peut que causer la rupture du lien, car si l’homme attend et patiente, sa jeune femme aura le temps de se calmer, d’accepter et d’être heureuse. Hélas, la plupart des maris commettent deux grandes erreurs cette première nuit :

1 – Le mari accorde toute son attention à vouloir déflorer sa femme la première nuit, quelque soit le moyen ou la manière, croyant que cela est honorifique à sa virilité, et qu’autrement cela est honteux pour lui.

2 – II attend de sa femme qu’elle admette cela pour cette même raison et qu’elle l’accepte sans prémices ni moindre perte de temps. Que la femme accepte la disparition de ce qu’elle a de plus noble pour elle, sans la moindre hésitation, c’est lui demander quelque chose de contraire à sa nature. D’ailleurs, un mari impatient ne pourra que récolter répugnance et haine de sa part.

Le mari ne doit certes pas se hâter dans ses mouvements, il doit discuter avec son épouse de son amour pour elle, de sa beauté envoûtante, de son corps et son élégance. Il doit la cajoler, l’étreindre et l’embrasser aux endroits sensibles de son corps, et passer sa main sur elle avec douceur et beauté jusqu’à ce qu’elle soit prête à faire l’amour. De longs baisers sur les joues et les lèvres, la poitrine et le cou … Le sentiment de jouissance, d’extase et d’excitation traverse tout le corps et toutes ces galanteries érotiques, en caressant les parties érectiles, facilitent la relation sexuelle et les époux peuvent jouir.

La femme ne doit pas rester passive et froide durant cette nuit si agréable. Le mari attend d’elle quelque chose et désire qu’elle réplique en comprenant ses sentiments et en échangeant son amour. Elle ne doit pas oublier que cet homme est le compagnon de sa vie et le mari qui l’a choisie parmi des millions d’autres femmes, pour être la reine qui gouverne son coeur. Elle doit répondre à l’appel du désir inné et sincère avec joie. Il est préférable que la femme aide son mari à la déflorer et à rompre l’hymen, car c’est elle qui ressent le mal si l’hymen est dur.

Mais si elle laisse son mari agir tout seul, il est sûr, qu’en état d’excitation intense, il oubliera qu’elle puisse en ressentir une douleur, car la douleur provient d’une pénétration rapide et forte, ne laissant pas assez de temps aux organes du vagin de se relâcher. Cela ne peut qu’engendrer des problèmes entre eux.

Dans ce cas, la peur résultant de cette sensation est cause d’empêchement d’éjaculation vaginale, permettant d’annihiler les effets de frottement entre le pénis et le vagin. Faute de cette sécrétion, cela fait mal à l’homme comme à la femme pendant le rapport. La participation de la femme diminue considérablement cette douleur et la transforme en jouissance.

La relation sexuelle sera alors belle et satisfaisante.

La défloration se fait la plupart du temps en position couchée, en sorte que la femme se couche sur son dos en pliant ses jambes et les écartant. L’homme se met sur elle et relève ses hanches pour que son pénis soit orienté vers le bas et du côté inférieur du vagin. L’hymen se distend alors et se déchire le plus souvent en deux.

Après la défloration, la femme perd un peu de sang mais si la saignée continue, elle doit fermer les jambes et se coucher sur le dos sans bouger, elle peut aussi prendre une bande hygiénique et presser sur l’endroit de la coulée. Il se peut qu’elle garde cette bande une certain temps, mais après l’avoir ôtée, il faudra utiliser de l’eau tiède pour éviter que le sang ne se remette à couler une autre fois. L’homme doit, lui, s’abstenir d’avoir des rapports sexuels avec sa femme pendant au moins les deux jours qui suivent, en fonction de ses sentiments à elle, sauf s’il ressent qu’elle en a besoin.

Il est important ici de rappeler que certains maris sont incapables de déflorer la femme la première nuit, c’est une chose naturelle résultant d’un désir froid ou d’une trop grande résistance de l’hymen. Suite à cela, l’homme ne doit pas réitérer sa tentative mais plutôt la reporter à une nuit suivante.

Cependant, il ne faut pas tarder car une telle négligence ne pourra qu’être pardonnée difficilement par la femme. Le mari doit bien savoir qu’il n’a pas à dépenser un si grand effort pour déchirer l’hymen. De plus, il se peut qu’il effraye sa partenaire en réitérant les tentatives ou en essayant une pénétration brutale, ce qui peut enlever toute jouissance par la suite.

L’homme doit agir avec intelligence, il doit faire de la première nuit une nuit de fortification des liens amoureux, non une nuit de contrainte et de démonstration de virilité rapide et brutale. Il ne doit passer à l’acte qu’après avoir senti la disposition et l’envie de sa compagne. Les époux ne doivent pas exagérer durant la nuit de noce, ils peuvent se contenter de la défloration tout en se préparant pour les nuits à venir.

Ainsi doit être la nuit de noce, de même que chaque autre nuit et rencontre, car la vie du Musulman avec son épouse est telle le miel, et même plus douce et plus attirante que le miel. C’est une vie se basant sur la piété et l’amour, l’harmonie et la concordance des envies, la tranquillité et le calme. […]

Comment doit on rattraper les jours de jeûne manqué ?

Si on a pas jeûné en raison d’une maladie , d’un voyage ou des règles, on doit rattraper le jeûne après le mois de Ramadan en jeûnant un nombre de jours égal aux jours ratés, conformément à la parole du Très haut: Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. (Coran 2: 185).

Aïcha (Radhiallahu anha) dit: Cela (les règles) nous arrivait et on nous donnait l’ordre de rattraper le jeûne sans les prières. (rapporté par al-Boukhari – 321 et par Mouslim – 335). Le temps du rattrapage s’étend d’un Ramadan à l’autre. On peut rattraper le jeûne pendant toute cette période en jeûnant des jours successifs ou séparés. Il n’est toutefois pas permis de retarder le rattrapage jusqu’à l’arrivée du Ramadan suivant, sauf en présence d’une excuse.

Si on abandonne le jeûne délibérément sans aucune excuse, il y a deux cas: le premier est celui d’une personne qui dès la veille s’était décidée à ne pas jeûner et n’en avait pas l’intention. Celui-là ne pourra pas rattraper valablement le jeûne car celui-ci est une pratique cultuelle limitée dans le temps. Celui qui s’abstient délibérément de la faire dans son temps ne peut pas la faire valablement après, compte tenu de la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui): quiconque adopte une pratique non conforme à notre ordre la verra rejeter. (rapporté par al-Boukhari – 2697 et par Mouslim – 1718). Le second cas est celui d’une personne qui a nourri l’intention de jeûner dès la veille et s’est mise effectivement à l’observer. Puis il l’interrompt volontairement sans excuse. Celui-là doit rattraper le jeûne du jour concerné car le fait de commencer le jeûne l’assimile à un vœu . Aussi faut il le rattraper. Voilà pourquoi le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a donné à celui qui a couché avec sa femme en pleine journée du Ramadan l’ordre de rattraper le jeûne du jour en lui disant: jeûne un jour de remplacement (rapporté par Ibn Madja – 1671 et jugé authentique par al-Albani dans Sahih sunani Ibn Madja.

Si la rupture non excusée du jeûne est due au rapport sexuel, l’auteur de l’acte doit rattraper le jeûne et procéder à un acte expiatoire. Pour connaitre les dispositions régissant cet acte.

Celui qui provoque la rupture de son jeûne sans excuse, doit se repentir devant Allah Très haut, regretter son acte et se décider à ne plus récidiver et multiplier les bonnes œuvres telles les prières surérogatoires et autres. Car Allah Très haut dit: Et Je suis Grand Pardonneur à celui qui se repent, croit, fait bonne œuvre, puis se met sur le bon chemin. (Coran 20: 82).

Allah le sait mieux.

Les politesses sexuelles

1- Citer le Nom d ‘Allah et L’invoquer

Cela se fait pour demander une chose voulue ou repousser un certain mal. C’est pourquoi il est bon de le faire avant le rapport sexuel pour repousser le mal du Diable envers l’enfant. Ibn Abbâs rapporte que le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit :

« Si l’un de vous désire aller à son épouse, qu ‘il dise : Au Nom d’Allah, ô Seigneur, éloigne de nous le Diable et éloigne le Diable de ce que Tu nous pourvois. Car si de cela vient un enfant, le Diable ne lui nuira jamais ».

[Rapporté par al-Bukhârî (141) et Muslim (1434), ainsi que d ‘autres.]

Ceci montre bien que l’adoration est toute entière à Allah (azawajal) car tout acte de la vie est une partie de l ‘adoration, et découle d’un ordre divin ou d ‘une interdiction. Ainsi, la continuation du genre humain, le rapport sexuel et la procréation, tout ceci est une adoration. De plus, l’homme, en atteignant le stade d’excitation intense, oublie beaucoup de sa personne humaine et de sa raison. Par ses actes, il se soumet entièrement à sa jouissance qui s’empare de son cœur et son corps. C’est pour une telle raison que cela, ainsi que tout ce qui le précède comme prière ou ablution, sont des actes éducatifs servant à briser l’emprise bestiale du désir chez la personne.

2- L ‘isolement et la sincérité dans la pratique sexuelle

Quand l’homme désire sa femme, il faut qu’ils s’isolent et soient loin de tout regard pour pouvoir ressentir l ‘harmonie et la tranquillité durant cette relation. […]

Ceci ne peut toutefois se concrétiser que si chacun est sincère envers l’autre dans sa relation, puisque cela leur permet à tous deux de préserver leur chasteté et de porter le regard sur ce qu’Allah a interdit. Quand l ‘homme prend son épouse, il faut qu’il le fasse avec sincérité, ce qui signifie en fait de ne se retirer, après qu’il ait apaisé son envie, mais qu’après que son épouse ait apaisé la sienne. Il doit être bienveillant et ne pas se précipiter dans l ‘assouvissement de son désir, car il éjacule plus rapidement que la femme. Terminer avant qu’elle ne soit satisfaite lui porte atteinte.

Négliger un tel point mène cette relation sexuelle à être des pires. Car s’il est vrai que la femme peut apaiser son appétit sexuel, il est possible que ses sentiments ne le soient guère et vice-versa. Si l’homme a le problème d’éjaculer rapidement mais que sa femme est « lente », il doit alors prolonger les caresses dans le lit et les étreintes[…].

[Partie modérée afin de ne pas heurter la sensibilité de nos jeunes lecteurs]

Pour que la relation atteigne la valeur que désirent les époux, elle se doit être sincère et ne doit comporter aucun malaise pour l’un d’eux, surtout pas la femme, envers qui l ‘homme doit agir avec bienveillance et attention, en usant des bonnes mœurs. L’homme doit ainsi prendre en considération la nature sexuelle de la femme, lente au début et augmentant graduellement. Il sera de ce fait une aide pour elle quant à la satisfaction de son désir.