Auteur/autrice : islam

Le mois de muharam

Le sujet est le mois de muharam et le mérite du jeûne du jour de ‘achoura.


Allah (azwadial) dit à ce sujet :

« Le nombre de mois, auprès d’Allah, est de douze [mois], dans la prescription d’Allah, le jour où Il créa les cieux et la terre. Quatre d’entre eux sont sacrés: telle est la religion droite. [Durant ces mois], ne faites pas de tort à vous-mêmes.[…] »
[ Sourate 9 – Verset 36 ]


Le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  a dit :

« Il y a douze mois dans l’année et parmi eux quatre sont sacrés. Trois se suivent :
Dhul-qi’dah, Dhul-hijja, Muharam, et le quatrième qui se situe entre jumadah ath-thani et sha’ban : le mois de Rajab »
[ Rapporté par al-boukhari ]
 

Le Messager de Dieu (sallAllahou alayhi wa salam)  dit également dans un hadith authentique :

« Le meilleur jeûne après celui du mois de ramadhan est le jeûne du mois de muharam,
et la meilleure prière après la prière obligatoire est la prière de la nuit. »
[ Rapporté par Muslim ]

Celui qui veut jeûner et avoir beaucoup de mérites, qu’il jeûne durant le mois de muharam.

On va citer maintenant cinq points essentiels sur les mérites du jeûne du jour de ‘Achoura, la sagesse et la raison pour laquelle on jeûne ce jour-là. De quelle manière peut-on le jeûner et aussi la divergence qui existe dans la communauté.

‘Achoura est le 10ème jour du mois de Mouharam.

 Premier point

Ibn al-abbas (Radhiallahu anhu) a dit :

« Je n’ai jamais vu le prophète donner autant d’importance à un jeûne que celui du jour de ‘achoura (10ème jour de muharam) »

Les compagnons (Radhiallahu anhu) voulaient toujours connaître les mérites des actions, ils aimaient bien connaître la récompense d’une oeuvre. Un homme avait demandé au prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  au sujet du jeûne du jour de ‘achoura et le prophète a répondu :

« J’espère du jeûne de ce jour que soient pardonnés les péchés de l’année qui a précédé. »

Donc si tu fais juste l’effort de jeûner ce jour là, Allah (azwadial) te pardonne les péchés de toute l’année qui a précédé.

Second point :

A présent, quelles sont les causes pour lesquelles le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  a réclamé que l’on jeûne le jour de ‘achoura ?

Ibn al-abbas (Radhiallahu anhu) a dit :

« Lorsque le prophète est arrivé à Médine, il a trouvé que les juifs de Médine jeûnaient ce jour-là. Il les a interrogés à ce sujet et ils lui ont répondu que c’est le jour où Allah a sauvé Moise et son peuple de son ennemi pharaon, jour durant lequel pharaon et son armée ont été noyés. Ils le jeûnent donc pour remercier Allah.

Le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  a répondu :

« J’ai plus de droit de me réclamer de Moise que vous car il est mon frère dans la prophétie »

Le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  a donc jeûné ce jour-là et ordonné que ce jour soit jeûné.

Troisième point :

Jeûner le jour de ‘achoura est-il une obligation, un devoir ou un acte méritoire?

C’est uniquement un acte méritoire.

Au début quand le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  a commencé à jeûner le jour de ‘achoura, le jeûne du mois de ramadhan n’avait pas encore été institué. Donc, ce jour-là, tout le monde pouvait le jeûner. Mais quand le jeûne du mois de ramadhan a été prescrit, le jeûne du jour de ‘achoura est devenu méritoire et non obligatoire. Celui qui veut que ses péchés de l’année précedente soient pardonnés, il n’a qu’à jeûner ce jour là et ainsi il n’y aura pas ce regret le jour du jugement de ne pas en avoir profité.

Quatrième point :

Comment jeûne t-on ce jour-là ?

Les savants disent soit on jeûne le 9ème et le 10ème jours de muharam mais celui qui n’a pas la capacité de jeûner deux jours, qu’il jeûne juste le 10ème. Le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  a dit à ce sujet :

« Si je vivais jusqu’à l’année prochaine, je jeûnerai le 9ème jour »
[ Rapporté par Mouslim ]

C’est à dire en plus du 10ème jour et ceci pour ne pas imiter le jeûne des juifs.

 Il a aussi dit que celui qui jeûne trois jours de chaque mois c’est comme s’il avait jeûné le mois complet.

 Cinquième point :

Ceux qui font de ce jour un jour de fête ou un jour de deuil.

Le jour de ‘achoura n’est pas un jour de fête pour les musulmans et il n’est pas non plus un jour de deuil.

En effet, pour les chiites, c’est le jour où al-hussein ibnu alî ibnu abî talib (Radhiallahu anhu) a été tué, ils portent donc le deuil ce jour-là. Mais cela n’a jamais été institué en islam; on ne porte pas le deuil pour la mort d’une personne. Si on avait dû le faire pour quelqu’un, les musulmans l’auraient fait pour la mort du prophète (sallAllahou alayhi wa salam) , la meilleure des créatures.

Certains parmi les chiites se flagellent, se font du mal à eux même. D’autres groupes encore sont contents ce jour là, car ce sont des chiites qui ont tué al hussein.

Concernant tout ceci, le juste milieu consiste à faire comme le Messager de Dieu a fait ce jour-là. Il ne l’a pris ni comme un jour de fête, ni comme un jour de deuil. C’est un jour pour remercier Allah (azwadial) d’avoir sauvé Moise, Musâ (alayhi as-salâm), un jour pour montrer notre reconnaissance.

 Il faut que nous soyons reconnaissants par rapport à tous les bienfaits qu’Allah (azwadial) nous a accordés. Allah (azwadial) a comblé chacun et chacune d’entre nous de bienfaits et parfois nous ne sommes pas satisfaits. On regarde ce que les autres ont et que nous n’avons pas alors qui si on regardait les seuls bienfaits que Allah nous a donnés, même si on se prosternait toute notre vie cela ne suffirait pas à Le remercier.

Et si Allah (azwadial) a comblé l’humanité de bienfaits c’est pour voir si elle va être reconnaissante ou pas.

Prenons l’exemple du prophète Salomon, Suleymane (alayhi as-salâm) à qui Allah (azwadial) a accordé un royaume comme à personne d’autre sur la terre et qui a dit : « ceci est pour m’éprouver, pour voir si je vais être reconnaissant ou bien renier les bienfaits d’Allah. »
 

Pour savoir si nous sommes vraiment reconnaissants il y a cinq choses importantes:

1) Le fait de se soumettre au Bienfaiteur Allah (azwadial) et aussi d’être reconnaissant envers nos parents.

2) Aimer Allah (azwadial).

3) Reconnaître les bienfaits d’Allah sur soi. L’ouïe, la vue, manger, boire, respirer, la santé, marcher, tout cela ce sont des bienfaits de Dieu. Combien de péchés on a commis et malgré cela Il nous couvre, Il nous protège car si nos péchés étaient divulgués, personne ne resterait à côté de nous. Dans l’une des invocations pour demander pardon à Allah (azwadial) il est dit :  » (…) abou-ou laka bini’matika ‘alaya, wa abou-ou bi dhanbî, (…) » on met en avant les bienfaits d’Allah (azwadial), on les reconnaît et on reconnaît aussi nos péchés.

4) Il faut aussi parler de ces bienfaits car cela permet de ne pas les oublier et de rester reconnaissants.

5) Il ne faut pas se servir des bienfaits d’Allah dans le mal. Si Allah (azwadial) t’a donné la santé, ne t’en sert pas pour devenir orgueilleux ou faire du mal aux gens. Si Il t’a donné de l’argent, beaucoup de biens, ne les dépense pas dans le péché. Au contraire, il faut se servir des bienfaits d’Allah (azwadial) dans le bien. Et Allah sait mieux.

Sermon audio du frère Abou Younes  retranscrit par l’équipe Sajidine.

Conseils aux malades

1.      Invoque et souviens-toi souvent d’Allah tel que le faisait Notre Prophète Muhammad (sallAllahou alayhi wa salam) .

2.      Lis et écoute beaucoup le Coran en essayant de te concentrer sur la lecture afin que ton coeur soit imprégné de la crainte divine. La lecture sera ainsi plus efficace contre ton mal.

3.      Prononce le Nom d’Allah (Bismillah) dans toutes circonstances, en particulier :

  • Si tu trouves de l’eau chaude sur le sol
  • Si tu entre dans un lieu sombre
  • Si tu as peur
  • Lorsque tu ouvres une porte
  • Si tu jettes quelque chose de lourd sur le sol

4.      Ne fais pas de mal aux chiens, aux chats et aux animaux en général.

5.      Ne dors pas seul, si tu y es contraint alors n’oublie pas de faire les ablutions et d’invoquer Dieu avant de te coucher.

6.      N’urine pas n’importe où comme sur des terriers, des repaires.

7.      Ne te promène pas seul dans des endroits déserts.

8.      Jeûne beaucoup car l’invocation du jeûneur est acceptée.

9.      Repentis-toi souvent et remercie Allah (azwadial) pour les bienfaits qu’Il t’a accordé.

10.     Fais la prière (durant le dernier tiers de la nuit de préférence) et demande à Allah (azwadial) la guérison.

11.     Prie beaucoup le dernier tiers de la nuit

12.     Préfère la compagnie utile à la solitude.

13.     Si tu vis seul, je ne te conseille pas de quitter ta maison. Amène plutôt du monde passer des nuits chez toi jusqu’à ce qu’Allah (azwadial) ait raffermi ton coeur et atténué ta maladie sinon tu risques de craindre la solitude même après ta guérison.

14.     Garde tes habitudes de vie. Que ta maladie ne te fasse pas détester la vie au point de ne plus rien vouloir faire !

15.     Ne prends  pas de comprimés tranquillisants ou des antidépresseurs durant le traitement. Ceci risque d’aggraver ton état de santé.

16.      Veille à ton état de santé physique. Que ta maladie ne t’empêche pas de te restaurer. Tu ne ferais qu’aggraver ton mal !

17.     Par nature, l’homme n’accepte pas la présence d’un étranger dans sa maison alors comment pourrait-il accepter qu’un intrus s’installe dans son corps même ?  C’est en fait la particularité de cette maladie. Ceci joue énormément sur le moral du malade. Sache que le djinn tire profit de cela pour t’affaiblir alors ne te laisse pas abattre !   

18.     Ne désespère pas car « ne désespèrent de la bienveillance de Dieu que les mécréants » (Sourate 12 Verset 87). Si tu perds tout espoir de guérison, tu détestera les gens, la vie et aucun traitement ne te sera bénéfique tant que tu n’auras pas retrouvé l’espoir. Le désespoir est un venin qui ronge l’âme humaine.

19.     Si Allah (azwadial) t’a gratifié de la guérison alors prosterne-toi et remercie Le. Je te mets en garde contre la vanité car Allah (azwadial) n’aime pas le présomptueux.

Nous avons tenté jusqu’ici de montrer qu’il faut considérer cette affection comme toute autre maladie. Elle possède elle aussi des remèdes  conformes au Coran et à la Sunna que nous avons essayé de décrire. Toute autre mode de guérison est à rejeter. Celui qui se soumet volontairement au traitement des devins et des sorciers commet certes un péché, ruine sa santé et sa fortune,  s’éloigne de Son Créateur et s’attire les nuisances des djinns.

Chers frères, chères soeurs, sachez qu’Allah (azwadial) n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Affrontez l’épreuve et placez votre confiance en Allah (azwadial). Sachez aussi que toute affliction dans ce bas-monde n’est ni permanente ni éternelle alors que le châtiment de l’au-delà dure éternellement !  

Le dernier chapitre de cette présente étude décrit un ensemble de moyens de protection contre les djinns et les diables. En fait, la protection ne se trouve qu’en Allah (azwadial) ! Mais, il faut alors trouver les moyens de s’approcher de notre Seigneur pour acquérir de ce fait Sa Protection. Existe-t-il de meilleur soutien qu’Allah ?

Le jour de Arafat

 Le jour de Arafat est un jour béni ; Allah  a juré par ce jour dans le Qur’an en raison du grand nombre de ses bienfaits et de la descente des Anges et de la miséricorde en ces lieux, et le Diable n’a jamais été aussi exécrable et ignoble qu’on le voit le jour de Arafat.

 Lorsque tu arrives à Arafat, il est méritoire de descendre à Namira jusqu'à ce que le soleil commence à quitter le zénith, si cela t’est possible, comme le fit le Prophète Muhammad . Mais s’il n’est pas aisé pour toi d’y descendre, il t’est permis de descendre à n’importe quel endroit à l’intérieur des limites de Arafat qui sont indiquées par des enseignes et des écriteaux.

 Tu dois stationner à Arafat à partir du moment où le soleil commence à quitter le zénith jusqu'à son coucher et passer tout ton temps à faire la Talbiyah, à implorer Allah, à demander Son pardon et à L’évoquer. Lorsque le soleil commence à quitter le zénith et qu’arrive l’heure de la prière de midi, la Sunna veut que l’imam fasse un discours dans lequel il explique ce qui est prescrit au pèlerin en ce jour et durant les jours qui vont suivre, exhorte les gens au bien et leur rappelle les préceptes de l’Islam, les devoirs du musulman envers son Seigneur, sa famille et ses frères musulmans, comme le fit notre Prophète Muhammad .



 Ensuite, cher frère pèlerin, tu accomplis la prière de midi (Dzouhour) et celle de l’après-midi (Asr) en ramenant le nombre de leurs rakaats de quatre à deux et en regroupant ces deux prières à l’heure de la première ; tu ne feras qu’un seul appel à la prière (Adzân) mais deux appels secondaires (Iqâmah). N’accomplis aucune prière avant elles, ni entre elles, ni après elles.

 Lorsque tu finis la prière rituelle, applique-toi à ton adoration pendant ces instants, ne manque pas cette occasion magnifique de faire beaucoup d’évocations (dzikr) et d’invocations, ainsi que glorifier Allah , professer Sa louange, proclamer Son unicité, te repentir et Lui demander pardon jusqu'à ce que le soleil se couche. Elève tes deux mains pendant que tu fais l’invocation et place toi en direction de la qibla. Ce faisant, sois dans un état d’humilité, de servilité et de besoin envers ton Créateur et Maître.

 Ecoute ces paroles du Prophète  : « La meilleure invocation est celle du jour de Arafat, et la meilleure (invocation) que j’ai prononcée ainsi que les Prophètes qui m’ont précédé, c’est :

« Il n’y a point de divinité en dehors d’Allah seul, sans associé.
A Lui appartient la royauté et à Lui appartient la louange et Il est omnipotent. »

Lâ ilâha illal-lâhu wahdahu lâ sharîka lah, lahul-mulku wa lahul-hamdu, wa huwa alâ kulli shaï’in qadîr Ecouter

N’oublie pas de demander les biens de ce monde et de l’au-delà à ton Seigneur, et surtout, prends garde, cher frère pèlerin, de toute œuvre qui te fait perdre les récompenses et les rétributions en ce lieu solennel.

Les erreurs que commettent les pèlerins le jour de Arafat

 Mon frère pèlerin, certains pèlerins commettent des erreurs le jour de Arafat, nous en évoquons quelques-unes à ton intention afin que tu les évites.

 Premièrement : Certains pèlerins stationnent en dehors des limites de Arafat, bien qu’elles soient délimitées par des enseignes visibles, et que des efforts sont faits pour les sensibiliser et les guider. Toutefois, en raison de leur empressement et leur désir de sortir de Arafat au plus tôt, ils négligent ce pilier fondamental alors que le Prophète  a dit : « Le pèlerinage c’est Arafat »

 Deuxièmement : Certains pèlerins s’acharnent à gravir le mont, se frottent le corps contre ses rochers et cailloux car ils croient qu’ils ont des vertus spécifiques. Or, ceci fait partie des innovations qu’on doit éviter. Ce qui est requis des pèlerins, c’est de stationner à n’importe quel endroit à l’intérieur des limites de Arafat.

 Troisièmement : Beaucoup de pèlerins passent leur temps le jour de Arafat à rire, à s’amuser et à bavarder inutilement, au lieu d’évoquer Allah , Lui adresser des invocations et demander Son pardon en ce lieu solennel.

 Quatrièmement : Certains pèlerins font face au mont pendant leurs invocations, laissant la qibla derrière eux, à leur droite, ou à leur gauche. Or la Sunna consiste à se placer en sorte que le mont soit entre le pèlerin et la qibla dans la mesure du possible. Si cela n’est pas possible, et c’est très souvent le cas à cette époque en raison de la très grande affluence, alors dans ce cas, la Sunna consiste à faire face à la qibla au moment où on fait l’invocation, même si le mont ne se trouve pas devant toi.

 Cinquièmement : Certains pèlerins quittent Arafat avant le coucher du soleil, ce qui n’est pas permis. Il incombe au pèlerin de ne pas sortir de Arafat avant que le soleil se couche, suivant ainsi l’exemple du Prophète  qui a dit pendant qu’il accomplissait les rites du pèlerinage : « Prenez de moi vos rites ».

 Sixièmement : Certains pèlerins se précipitent en sortant de Arafat et négligent la Talbiyah, tout leur souci étant de parvenir à Mouzdalifah le plus tôt possible. Or il vaut mieux pour le pèlerin de marcher avec calme et dignité. Qu’il s'empresse là où il faut s’empresser et se montre posé là où il y a de la bousculade, en ayant toujours sur les lèvres la Talbiyah

Conseils pratiques avant le départ  (Hajj)

En plus de tous les livres explicatifs, de tous les sujets postés sur les forums et de tous les sites qui parlent du pèlerinage, qu’Allah (azwadial) récompense nos frères et soeurs, amine ; nous aimerions ajouter quelques points qui sembleront peu importants mais qui pourront faciliter votre séjour là-bas.

  •  Tout d’abord, qu’il s’agisse de la préparation du Hajj ou pas, vous devez toujours faire en sorte de ne pas être fâché ou en froid avec vos frères et soeurs, essayez de n’avoir aucune dette ou un bien emprunté à autrui avant le départ. Ainsi vous pourrez entreprendre le Hajj en paix.
  •  Essayez d’apprendre par coeur les invocations à dire dans chaque lieu et chaque situation. Bien que l’on puisse avoir notre petit livre d’invocations, il est tout de même préférable de les connaître par coeur afin d’être plus concentré et de profiter pleinement de l’invocation.
  • N’emportez pas beaucoup de vêtements pour vous faciliter le voyage. En effet, il ne faut pas oublier que là-bas il fait très chaud, même si en France nous sommes en période d’hiver. Préférez des vêtements légers qui ne tiennent pas chaud et prenez aussi un tube de « lessive concentrée » pour les laver.  Choisissez une paire de chaussures dans laquelle vous serez à l’aise (pourquoi pas des baskets pour les sœurs) car il y a beaucoup de marche, surtout pour se rendre au lieu  » el jamara  » (la lapidation).
  • Le climat étant différent, essayez d’avoir par l’intermédiaire de votre médecin traitant quelques médicaments pour les maux de tête, de ventre, de digestion, et aussi pour la gorge et les écoulements nasaux. Il faut savoir qu’il y a l’air conditionné quasiment partout et les variations de température ont rendu de nombreuses personnes malades. Bien que Seul Allah (azwadial) guérisse, il ne faut pas faire abstraction des moyens de guérison dont nous disposons par Sa volonté.
  • On peut prendre avec soi quelques livres, étant donné que l’on ne reste pas constamment à la mosquée. Ne pas hésiter à prendre des livres d’invocations, surtout pour le jour de Arafat.
  •  Essayez d’avoir un réveil, car malgré le Adhan, il se peut que vous ne résidiez pas à côté du Masjid el Haram, à Mekka. Les bus de l’agence déposent des groupes tôt le matin, il vaut donc mieux prévoir. Vous pouvez aussi prendre un baladeur si vous avez l’habitude d’écouter beaucoup le Saint Coran. Quoi qu’il en soit, les livres et les baladeurs sont surtout utiles pour les femmes qui en période de menstruations ne peuvent se rendre à la mosquée…
  •  Il faut savoir qu’en général à l’hôtel, vous trouverez un matelas et un oreiller pour chaque personne ainsi qu’un frigo et une gazinière collective, donc à vous de prévoir selon vos besoins. Il est bon d’avoir un drap pour se couvrir et de prendre quelques ustensiles de cuisine pour préparer les repas car à l’extérieur ils sont assez coûteux et tout le monde ne peut pas se le permettre. Si vous partez en groupe, arrangez-vous pour que chacun prenne quelque chose : cafetière, casseroles, couverts et quelques produits de bases pour se nourrir et évitez le gaspillage. N’hésitez pas également à préparer plusieurs sandwiches pour la route afin d’éviter des dépenses inutiles sur un trajet qui peut être long.
  • Vérifiez bien vos papiers et bagages avant de partir. Renseignez-vous auprès de votre agence si les frais du sacrifice le jour de  » l’aid el Kabir  » sont à votre charge ou inclus dans les tarifs, ceci pour vous permettre de prévoir l’achat du mouton  [ se renseigner auprès de votre Agence ]
  • N’oubliez pas qu’une étape du pèlerinage consiste à passer une nuit à Mouzdalifa « à la belle étoile ». Prévoyez un sac de couchage ou autre (surtout pour les personnes âgées ou les personnes fragiles). De même à Mina (1er jour du Hajj) vous vous trouverez sous une tente et là aussi, vous passerez la nuit à même le sol sur un tapis, ce qui est très bon pour nous apprendre l’humilité.

         Ces conseils peuvent vous paraître quelque peu superflus, mais si vous préparez au mieux votre voyage, alors vous profiterez spirituellement davantage des merveilleux bienfaits du Hajj.   Seul Allah (azwadial) est Savant.

     Que Dire de plus si ce n’est de profiter pleinement de votre séjour, de ne pas perdre une seule seconde, car dès votre retour les regrets seront inutiles. Faites beaucoup d’invocations pour la communauté et sa guidée …

Qu’Allah (azwadial) vous protège, vous accorde la patience, vous couvre de sa miséricorde et accepte vos bonnes œuvres.

L’Obligation du Hajj

 Allah  (azwadial) a imposé le Hajj et la ‘Oumra à Son serviteur de manière explicite que ce soit à travers le Coran ou à travers la Sounnah authentique du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) .

Et cette obligation doit être honorée au moins une fois dans sa vie. Allah (azwadial) a dit :

{ Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le Hajj de la Maison.}
[ Sourate 3 – Verset 97 ]

Pour ce qui est de prouver l’obligation de faire le Hajj une fois dans sa vie, on peut le retrouver dans le Hadith rapporté par Abou Houreïra (Radhiallahu anhu) lorsque le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) fit un sermon et dit : 

« Ô Gens ! Allah vous a prescrit le Hajj. Faites-le ».

Quant à la femme, il y a une sixième condition qui est celle de la présence de son mari ou d’un de ses Mahram ( c’est-à-dire toute personne masculine pubère qu’elle ne peut épouser) qui voyagera avec elle pour le pèlerinage. Il n’est pas permis à la femme de voyager seule pour le Hajj sans son époux ou l’un de ses Mahram, comme son père, son frère, son fils…. Cette obligation de la présence d’un Mahram n’est en aucun cas levée, qu’elle trouve un groupe sûr de femmes ou non ; que son Hajj soit un Hajj obligatoire ou facultatif, qu’elle soit vieille ou jeune.

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :  

« Il n’est pas permis à la femme de faire un voyage d’un jour et d’une nuit sauf si elle est accompagnée d’un Mahram »

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) avait même ordonné à un homme qui s’était engagé dans une troupe pour une bataille, alors que sa femme voulait aller au Hajj, d’accompagner sa femme au Hajj et de retarder le combat [ Hadith rapporté par el Boukhari et Mouslim ]

 Lorsque le musulman a réuni toutes les conditions que l’on vient de citer, il doit alors s’acquitter du Hajj.

Néanmoins, il reste encore à définir le sens de la capacité. En fait, c’est lorsque le musulman possède des provisions qui lui suffiront pour son aller et pour son retour. Ces provisions devront aussi suffire pour subvenir aux besoins de sa famille après son départ, et ceci jusqu’à ce qu’il revienne du Hajj. La capacité comprend également la monture qui le transportera ainsi que les provisions qu’elle nécessite et tout ce dont il a besoin comme bagages. Par ailleurs, il faut que le pèlerin soit en sécurité lors de son voyage. La capacité comprend également la bonne santé physique.

Lorsque toutes ces conditions sont remplies, alors Allah  (azwadial) rend obligatoire le Hajj à Son serviteur. Par contre, il n’est pas demandé au pèlerin de remplir les conditions de la capacité longtemps avant le Hajj, l’objectif étant qu’il possède entre ses mains ce que nous avons précédemment cité au moment précis du Hajj.

En conséquence, si une personne possède pendant une grande partie de l’année les provisions nécessaires au Hajj, et qu’elle les a dépensés lorsque la période du Hajj se présente, alors cette personne ne sera pas considérée comme étant capable. Et donc le Hajj ne sera pas obligatoire pour une telle personne.

On retrouve ceci dans le sens de la parole d’Allah (azwadial) :

{ Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le Hajj de la Maison } [ Sourate 3 – Verset 97 ]

Lorsque toutes les conditions qui rendent obligatoire le Hajj sont réunies, alors le musulman, aussi bien l’homme que la femme, doit s’acquitter de son pèlerinage dans l’immédiat.

Allah (azwadial) a donc ordonné le Hajj de la manière la plus claire et la plus insistante. Ceci pour appuyer sur Son droit, et immensifier Son respect. L’interpellation divine envers les adorateurs par l’obligation ne laisse place à aucun retardement de l’exécution du devoir – le Hajj -, sauf pour celui qui est incapable de remplir son obligation.

Mais cette règle s’applique pour toutes les autres adorations. Pour renforcer cette obligation dans l’immédiat dont on retrouve le sens dans les versets coraniques, on peut également citer la parole du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam):  

« Dépêchez-vous de vous acquitter du Hajj car aucun de vous, ne sait quand il mourra ». [ Hadith  rapporté par Ahmad ]

Le droit de la femme au travail

Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Cher frère,

La voix de la femme n’est pas «Awra» dans le plus prépondérant des propos des Oulémas, car Allah dit : « Et si vous leur demandez (aux femmes du Prophète) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau. C’est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs. » (sourate 33/verset 53)
On en déduit qu’il est permis aux femmes de parler comme il est permis aux hommes de les écouter. Il n’est pas interdit à la femme de parler aux hommes quand c’est indispensable. Il lui est défendu de montrer trop de complaisance dans ses paroles. La complaisance dans les paroles : c’est de parler avec douceur de manière que cela influe sur celui qui l’entend. Allah dit : « Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage afin que celui dont le cœur est malade (l’hypocrite) ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » (sourate 33/verset 32)
Les femmes des Compagnons interrogeaient le Prophète, Salla Allahou Alaïhi wa Sallam, en présence de ses Compagnons et le Prophète, Salla Allahou Alaïhi Wa Sallam, ne les blâmaient pas. Il y avait parmi les femmes musulmanes : des femmes « Alimates » vertueuses, de célèbres narratrices du noble Hadith et à qui des hommes se référaient pour la Fetwa. Elles respectaient malgré cela le port du Hidjab.
Quant au travail de la femme dans un lieu mixte nous allons le clarifier dans ce qui suit. En résumé nous sommes devant deux cas de figure :
Le premier cas : La femme est contrainte de travailler car il n’y a pas un homme qui subsiste à ses besoins et qui lui procure les impératifs de la vie. Elle n’a pas trouvé un lieu de travail où ne travaillent que des femmes. Elle ne connaît pas un métier qu’elle accomplirait dans la maison (la couture ou le tissage). Il se peut qu’elle connaisse un métier dont le revenu est insuffisant pour pourvoir à ses besoins ou aux besoins des personnes qu’elle entretient.
C’est seulement en remplissant toutes ces conditions qu’il lui est licite de travailler dans un lieu mixte. Mais elle doit observer une précaution absolue et respecter les règles de la Chariâ quant à la sortie de la femme de son foyer. Elle ne doit sortir que décente et portant le Hidjab.
La Chariâ exige que ce Hidjab soit épais, large, ne point décrire quoi que ce soit de ses attraits et ne pas attirer l’attention des hommes.
Comme elle doit éviter de mettre du parfum quand elle sort de la maison, car le Prophète Salla Allahou Alaïhi wa Sallam a dit : « Toute femme qui se parfume -à sa sortie- pour aller vers la mosquée, Allah n’accepte point ses prières que lorsqu’elle retourne à sa maison et qu’elle se lave de l’impureté (Djanaba). » (Ahmed). Le Prophète Salla Allahou Alaïhi wa Sallam a aussi dit : « Toute femme parfumée, passant devant des hommes pour qu’ils sentent son odeur, est Zaniya ! » (Ahmed et Nassai)
Nous répétons que si la femme observe à sa sortie toutes ces règles précitées et qu’elle soit contrainte de travailler, alors il lui est licite de travailler dans un lieu mixte.
Lorsqu’elle ne sera plus dans le besoin ou qu’elle trouve un travail qui ne soit pas mixte, alors elle doit abandonner son premier travail (mixte).

Le deuxième cas : La femme n’est pas contrainte de travailler dans le lieu mixte : parce qu’elle n’est pas dans le besoin ou parce qu’il existe un travail qui n’est pas mixte. Dans ce cas, il lui est illicite de travailler dans le lieu mixte à cause de la dépravation qui en résulte ou les risques qu’il peut engendrer. Parmi ces risques :

1/ Une femme et un homme qui sont tout le temps dans un même lieu, ne vont pas observer l’Ordre d’Allah aux croyant et aux croyantes de baisser leurs regards.

2/ Dans un lieu mixte : Les employés (notamment les hommes) ne sont pas tous des gens pieux et vertueux.

Au contraire la majorité des hommes ne sont pas dignes de confiance et ne craignent pas Allah dans leurs regards, leurs paroles et leurs comportements.
Cela peut avoir des conséquences néfastes: la réalité des gens est le meilleur témoin de ce que nous affirmons.

Nous implorons le Secours d’Allah et nous prions Allah qu’il préserve les femmes musulmanes de s’exhiber à la manière des femmes de la Djahiliya.

Source : islamweb

Se corriger avant de corriger les autres

Lorsque tu te repens, repense un peu à tes petites erreurs. Pense un peu à ce que tu es comme petit être humain, qui des fois ne vaut peut-être rien par rapport à tout ce que tu as commis comme méfaits alors qu’Allah (azwadial) t’a protégé.

Personne ne te voyait sauf Allah (azwadial). Et tu te gonfles parce que tu viens juste de te repentir, tu te gonfles sur les autres… tu commences à juger les autres. Non ! Jamais ! Remercie Allâh et fais des louanges à Allah (azwadial) qui t’a protégé du regard des autres alors que tu faisais des choses graves.

Réfléchis à ce que tu as commis. Essaie d’écrire un peu toutes tes petites erreurs qu’il y a en toi, tous les mauvais comportements et corrige-les d’abord.

Et à ce moment là in sha’a allâh va chez les autres avec un coeur assez ouvert et parle avec eux, corrige-les aussi .

Son père l’a forcée à se marier

Il est interdit au tueur légal d’une femme de la forcer à épouser un homme qu’elle n’aime pas car le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : on ne marie pas une fille vierge sans son consentement. (rapporté par al-Boukhari, 6968 et par Mouslim, 1419). Ce hadith paraît avoir une portée générale et s’applique à toute fille vierge et à tout tuteur légal et qu’il n’ y a aucune différence entre le père de la fille et un autre. C’est pour cela qu’ al-Boukhari (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) l’a cité dans un chapitre ainsi intitulé: ni le père ni un autre ne marie une vierge ou une non vierge sans leur consentement.

Le tuteur de la femme doit craindre Allah dans la manière de traiter ses filles; qu’il ne les marie qu’avec des personnes qu’elles acceptent parce qu’elles jugent qu’elles sont leurs égaux. Il doit les marier en tenant compte de leurs intérêts à elles et non de ses intérêts à lui.

Cheikh al-islam, Ibn Taymiyya dit: « marier une femme malgré elle est contraire aux principes (religieux) et à ce qui est raisonnable. Allah ne permet pas au tuteur légal de la contraindre à vendre ou à acheter, à manger , à boire ou à porter un vêtement, si elle ne le veut pas. Comment dès lors pourrait il la contraindre à avoir des rapports intimes avec quelqu’un qui ne lui plaît pas? Comment la forcer à avoir des rapports charnels avec une personne qu’elle n’aime pas?

Allah a établi entre les époux l’affection et la compassion, ce qui ne peut pas se réaliser quand l’épouse déteste son époux et ne le porte pas en son cœur.. Quelle affection et quelle compassion alors?» Madjmou’ al-Fatwa, 23/25.

Si le mariage est établi malgré la femme, la validité du contrat dépend de son acceptation par la femme. Si elle l’entérine , il devient valide. Dans le cas contraire, il reste caduc.

D’après Bouraydah ibn al-Hassib, une fille se présenta au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit: mon père m’a marié avec son neveu pour le rehausser.. Il lui permit de choisir et elle dit: j’accepte ce que mon père a fait mais je voulais que les femmes sachent que leurs affaires ne sont plus à décider par leurs seuls pères. (rapporté par Ibn Majdah,1874 et jugé authentique par al-Boussayri dans Misbah az-Zoudjadajh,2/102. Cheikh Mouqbil al-Wada’i dit: le hadith est authentique selon les normes de Mouslim. Extrait de as-sahih al-mousnad, p.160.

Au cas où la femme n’approuve pas le mariage, celui-ci reste caduc. Il faut alors qu’elle informe celui qui devrait en profiter de sa caducité. Ce dernier n’aura pas à la forcer à avoir un rapport sexuel avec lui. Elle non plus n’ a pas à le lui faciliter tant qu’elle n’aura pas approuvé le mariage.

En dépit de l’affirmation de la caducité d’un tel mariage, ce jugement ne sera retenu et confirmé sans une répudiation prononcée par l’homme ou un divorce décidé par un tribunal. Car il y a une divergence de vues au sein des ulémas à propos de la validité d’un tel mariage puisqu’un groupe important d’ulémas jugent ce mariage valide. De ce fait, il faut soumettre l’affaire à un cadi pour qu’il prononce la dissolution du mariage.

islamqa.info

Comment choisir son époux ?

Chère sœur , ne sois pas séduite par l’argent , le rang social ou la beauté , mais choisi plutôt l’homme de foi conformément à ce qu’a dit le messager d’Allah (sallAllahou alayhi wa salam)  : « S’il se présente à vous celui qui vous a plu par sa moralité et sa vertu , mariez-le . Si vous ne le faites , il y aura du trouble sur la terre et un horrible ravage. » [ Hadith assez bon , At-Tirmidhi et autres ]

Si ton mari vertueux t’aime , il te soutiendra dans tes affaires religieuses et matérielles. S’il ne t’aime pas , il n’ira pas jusqu’à te haïr, te léser ou te mépriser. Il agira conformément à ce qu’a dit le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  : « Qu’un croyant ne déteste pas une croyante. Si l’un de ses cotés lui déplait , elle lui plaira par un autre. » [ Rapporté par Moslim ]

Le mari vertueux t’aide à inculquer à tes enfants l’éducation islamique pure. L’Islam sera la référence principale pour votre vie de couple. La satisfaction de s’en remettre à lui sera mutuelle, ce qui réalisera votre bonheur dans ce monde et dans l’au delà .

Le mari vertueux te porte conseil si tu t’es trompée et te montre la vérité. A l’homme de choisir la femme pieuse attachée à sa religion. Elle protège sa maison et sa famille de tout manquement à la bonne moralité et respecte le droit de son mari sur elle. Le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)   a dit : « On épouse une femme pour quatre raisons : pour son argent, pour sa classe sociale , pour sa beauté et pour sa religion ;  choisis plutôt celle qui est pieuse. » [ Al Boukhari et Moslim ]

La Sunna du prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  concernant la vie du couple montre qu’il faut tenir compte du fond et non de la forme. Le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  a dit : « Certes Allah ne regarde pas vos visages et vos corps , mais il regarde vos cœurs et vos actes. » [ Rapporté par Moslim ]

La liberté de la femme dans le choix de son mari

L’Islam a valorisé la femme en lui donnant le droit de choisir son mari. Il a respecté sa volonté sachant que sa décision est cruciale pour sa vie et son avenir.

Aïcha  [qu’Allah soit satisfait d’elle] a demandé au prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  :

« La fille que sa famille veut marier, doit-on avoir son consentement ou non ?

– On ne la marie qu’après son consentement , répondit le prophète (sallAllahou alayhi wa salam) 

 Elle est pudique, lui dit Aicha [qu’Allah soit satisfait d’elle] .

 – Son consentement consiste donc dans son silence , dit le prophète (sallAllahou alayhi wa salam)  »   [Al Boukhari ]

Mohammad Ben Jamil Zino

Vivre en islam – la foi

Mon appartenance à l’Islam m’apporte la certitude que mon existence a un sens.  Elle dirige ma vie et conditionne mes actes pour que je sois en harmonie avec ma foi.  Cette appartenance exige d’abord que je possède une foi sincère, puis que je me consacre à l’adoration d’Allah (azwadial), d’une part, et enfin que je participe à l’épanouissement et au bien-être de toute ma communauté dans cette même foi.

   En effet, l’Islam exige de tout musulman qu’il ne soit pas préoccupé de sa seule existence, mais qu’il se préoccupe de tous ceux qui l’entourent : sa famille, son frère en Islam, son voisin et plus généralement, toute sa Communauté, en conseillant l’un, aidant matériellement l’autre, assistant enfin ceux qui sont dans l’épreuve.

Dans ce sens, le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :

«Celui qui passe la nuit sans penser au sort des autres musulmans n’est pas des leurs.»

De ce Hadîth, je comprends que je suis face à une responsabilité qui m’impose de soutenir la communauté musulmane et lui faire aimer l’Islam.

  La première obligation qui s’impose tout de suite, pour l’accomplissement de ce devoir, consiste à appliquer ces recommandations au sein de ma propre famille, ce qui est dicté par la logique.  
Je dois tout d’abord les appliquer moi-même, puis enjoindre et enseigner les principes fondamentaux de l’Islam à ma famille, mon conjoint, mes enfants, ensuite aux proches et parents.
C’est ainsi qu’a agi le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) lorsque, dans les premiers temps de l’Islam, il a commencé à répandre le Message qu’il avait reçu.

 Allah (azwadial) dit : 

{ N’invoque donc pas une autre divinité avec Allah, sinon tu seras du nombre des châtiés.
 Et avertis les gens qui te sont les plus proches.
 Et abaisse ton aile – sois bienveillant –  pour les croyants qui te suivent. }    
[ Sourate 26 – Versets  213 à 215 ]

   Ainsi, on comprend que la première mission du musulman, après l’amélioration de sa foi, consiste en l’application de l’Islam dans sa famille.  Ceci est confirmé par le Saint Coran où Allah (azwadial) dit:

{ 0 ! vous qui avez cru, préservez vos personnes et vos familles d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu’Il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne. }  [ Sourate 66 – Verset 6 ]

   Entre autres recommandations,l’islam prescrit au musulman de fonder un foyer.

Selon les commandements d’Allah, et afin de préserver ma chasteté, je dois donc me marier en ayant en vue de fonder une famille musulmane, et je dois alors me réserver à mon conjoint.  Je dois agir ainsi dans la crainte d’Allah (azwadial).  A cet égard, le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :

« Il y a trois hommes qu’Allah soutiendra certainement: celui qui combat dans le Chemin d’Allah, le signataire d’un contrat de prêt, qui souhaite sincèrement rembourser sa dette et celui qui se marie en vue d’être chaste.» [ Hadîth rapporté par Tirmidhî.]

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) dit également:

« Celui qui se marie aura la moitié de la religion, alors qu’il craigne Allah pour l’autre moitié. »
[ Hadîth rapporté par Tabarâriî dans son livre Al Awsat.]

   Chacun doit bien choisir le conjoint qui l’accompagnera toute sa vie.  Il doit être de bonne moralité et être pieux.  Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :

« N’épousez pas une femme pour sa beauté, car peut-être sa beauté la rendra-t-elle corruptible ; n’épousez pas non plus une femme à cause de ses biens, peut-être ses biens la rendront-ils orgueilleuse, mais épousez une femme pour sa piété.  Certainement, une esclave pauvre, mal habillée mais pieuse vaut mieux – qu’une femme belle et corruptible –  »  [ Hadîth rapporté par Ibn Mâja.]

   En me mariant, je ne dois pas désobéir à Allah.  Je dois redouter Sa colère et Son châtiment.  

Car le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) nous met en garde en disant :

« Celui qui se marie avec une femme pour son pouvoir, Allah le rendra plus faible, et celui qui se marie avec une femme pour sa richesse, Allah ne fera que l’appauvrir ; celui qui se marie avec une femme pour la renommée de sa famille, Allah l’humiliera ; mais celui qui se marie avec une femme pour sa chasteté ou pour renforcer ses liens de parenté, Allah bénira sa femme, et le bénira. » [ Hadith rapporté par Tabarânî ]

   Une fois marié, je dois accomplir les devoirs qui me sont prescrits par l’Islam et assumer toutes mes responsabilités envers ma famille.  Ainsi, je dois veiller à respecter les règles suivantes :

Je dois bien traiter mon épouse en vue d’obtenir sa confiance.  

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a confirmé ceci en disant:« Le meilleur d’entre vous est celui qui traite bien sa femme – sa famille – et moi je suis le meilleur pour les miens.» [ Hadîth rapporté par Ibn Mâja et AI Hâkim ]

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit aussi :

« Le croyant qui a la foi la plus complète est celui qui se montre bon et bienveillant envers son conjoint. »
[Hadîth rapporté par Tirmidhî.]   

   Les rapports avec le conjoint, surtout lorsqu’il s’agit de l’épouse, ne doivent pas se limiter aux rapports intimes.  En effet, les deux conjoints doivent s’entendre sur les plans spirituel et émotionnel : ils s’instruisent, célèbrent certains actes d’adoration ensemble, organisent tous deux leur foyer et consacrent une partie de leur temps à se distraire.  Au sujet des actes d’adoration, Allah (azwadial) nous dit:

{ Et commande à ta famille de célébrer la prière et fais-la avec persévérance }
[ Sourate 20 – Verset 132 ]

Allah (azwadial) nous dit aussi dans un autre verset:

{ Et il commandait à sa famille la prière et la Zakât ; et il était agréé auprès de son Seigneur. }
[Sourate 19 – Verset 55 ]

   On peut citer l’exemple du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) qui courait avec son épouse ‘Aïsha (Radhiallahu anha) dans de petites compétitions familiales, pour montrer que les conjoints doivent de temps à autre se distraire ensemble.

Quant au soutien que doit le mari à son épouse dans l’organisation du foyer, on peut citer l’exemple du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) qui effectuait nombre de travaux domestiques ; en outre, comme le rapportent certains Hadîths, il réparait et entretenait ses chaussures.

   Les rapports avec mon conjoint, quels qu’ils soient, doivent être conformes à l’Islam.

 Ils ne doivent en aucun cas être une raison pour moi de déformer l’image de l’Islam ou d’obéir à une personne quelconque en désobéissant à Allah (azwadial).  

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) nous met en garde en disant :  « Tout homme qui obéit à une femme pour la satisfaire – en désobéissant à Allah – Allah le jettera avec force en Enfer. »

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) dit aussi :  « Certes, celui qui obéit à son épouse dans le mal est un perdant. »

   L’application de l’Islam dans la constitution de la famille participe largement de l’éducation des enfants selon les principes islamiques.  En revanche, si l’on ne se marie pas selon les directives de l’Islam – si l’on ne tient compte que de sa passion dans le choix de son conjoint – , cela risque de mettre en péril la vie du foyer. Tous les conflits et contradictions opposant les parents influent directement sur l’éducation des enfants et leur équilibre psychologique.

L’élément le plus important, dont dépend la bonne éducation des enfants, est donc le mariage selon les principes de l’Islam. En effet, le but du mariage en Islam est de fonder une famille musulmane et d’engendrer ainsi une descendance qui vivra dans le même respect de la religion.  

Allah (azwadial) dit: 

{ Et qui disent: « Seigneur, donne-nous, de nos épouses et de nos enfants, des descendants qui seront la paix de nos âmes (qui seront musulmans) et fais de nous un guide pour les pieux. » }
 [Sourate 25 – Verset 74 ]

   Tout nouveau-né connaît Allah (azwadial).

Si l’enfant reçoit une bonne éducation islamique, il devient un bon musulman.  En revanche, s’il est éduqué par des parents qui n’appliquent pas les principes de l’Islam, il devient comme eux.  

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : « Tout enfant connaît Allah à la naissance – fitra – .  Mais ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un zoroastrien. » [ Hadîth rapporté à l’unanimité. »]

Pour toutes ces raisons, l’Islam insiste sur la bonne éducation des enfants.  Il exige également qu’on se donne les moyens de mener à bien cette éducation.  Il faut noter que le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :

« Mieux vaut pour une personne qu’elle éduque son enfant comme il se doit,
plutôt que de donner une coupe – de céréales – à un pauvre. »
[ Hadîth rapporté par Tirmidhî.]

« La meilleure chose que les parents puissent offrir à leurs enfants est une bonne éducation. »
[ Hadîth rapporté par Tirmidhî.]

« Traitez bien vos enfants et éduquez-les bien. »
[ Hadîth rapporté par Ibn Mâja.]

Il a également dit :

« Lorsque le fils d’Adam meurt, on ne retient de lui que trois choses : une aumône permanente, une science utile à l’humanité et un enfant bien élevé qui invoque Allah pour lui. »
 

   Ainsi, lorsque j’aurai des enfants, je devrai veiller à ce qu’ils deviennent de bons musulmans en leur inculquant une bonne instruction et une bonne éducation.