Auteur/autrice : islam

La balance sera posée le jour du jugement

Les balances exactes seront posées; les hommes s’approcheront l’un après l’autre pour être jugés.

Certains seront jugés avec mansuétude, ce sera l’examen des œuvres désignées par le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) dans le hadith rapporté par  ‘Aicha (Radhiallahu anha) la mère des croyants :

« Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :

« Quiconque sera jugé au Jour de la Résurrection sera châtié.»

Alors ajouta Aïcha : Ô Envoyé d’allâh, Allâh (azwadial) n’a t-Il pas dit :

« Celui qui recevra son livre en sa main droite sera soumis à un jugement facile.»

Le prophète (sallAllahou alayhi wa salam) lui répondit :

« Ce n’est pas là le jugement ; ce n’est que le compte rendu, mais celui dont le compte sera minutieusement analysé au Jour de la Résurrection sera châtié.» 

[ Rapporté par Moslim et Al Boukhari ]

D’autres seront sévèrement jugés : chacun d’eux fera l’objet d’un interrogatoire et devra répondre aux questions posées relatives à toutes les œuvres effectuées, furent-elles graves ou futiles.

S’il dit la vérité, il sera heureux mais s’il tente de mentir ou de camoufler la vérité, sa bouche sera scellée et les questions seront adressées à ses membres qui avoueront ce qu’ils ont effectué dans sa vie sans rien cacher.

Lorsqu’il blâmera ses propres membres d’un tel acte, ils répondront en citant le verset suivant :

 » […] Elles diront : « C’est Allah qui nous a fait parler, Lui qui fait parler toute chose.
C’est Lui qui vous a créés une première fois et c’est vers Lui que vous serez retournés ».
[ Sourate 41 – Verset 21 ]

Allâh (azwadial) décrit cette réalité comme suit:

 » Le jour où leurs langues, leurs mains et leurs pieds témoigneront contre eux de ce qu’ils faisaient. »
[ Sourate 24 – Verset 24 ]

et aussi:

 » Ce jour-là, Nous scellerons leurs bouches, tandis que leurs mains Nous parleront
et que leurs jambes témoigneront de ce qu’ils avaient accompli. »
[ Sourate 36 – Verset 65 ].

Cet interrogatoire aura lieu dans une atmosphère atroce car les témoignages seront avancés, les excuses interdites et le repentir des oppresseurs refusé.

Les œuvres seront exposées telles qu’elles ont été accomplies et l’homme les verra devant ses yeux. Quel scandale!

Le Seigneur dit à cet égard :

 » Ce jour-là, les gens sortiront séparément pour que leur soient montrées leurs œuvres.
Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome, le verra,
et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome, le verra. »  
[ Sourate 99 – Versets 6 à 8 ]

Ensuite, les balances exactes seront posées et les oeuvres cernées au point que toutes les actions, quoique futiles, en feront partie. Le tout sera déposé sur les deux côtés de la balance et le jugement sera fonction du résultat.

Dieu Tout Puissant dit:

 » Au Jour de la Résurrection, Nous placerons les balances exactes.
Nulle âme ne sera lésée en rien, fût-ce du poids d’un grain de moutarde que Nous ferons venir.
Nous suffisons largement pour dresser les comptes.
[ Sourate 21 – Verset 47 ]

Et aussi :

« Ceux dont la balance est lourde seront les bienheureux; et ceux dont la balance est légère seront
ceux qui ont ruiné leurs propres âmes et ils demeureront éternellement dans l’Enfer.
Le feu brûlera leurs visages et ils auront les lèvres crispées.
« Mes versets ne vous étaient-ils pas récités et vous les traitiez alors de mensonges ? »
[ Sourate 23 – Versets 102 à 105].

Islam et le Racisme

La Législation musulmane prône l’égalité entre ses adeptes dans la plupart des
domaines. Il ne sert à rien de mettre en avant sa lignée pour la personne qui n’est pas pieuse,
car le critère de distinction entre les hommes est basé sur la piété comme le formule le verset
suivant : « Ô vous les hommes ! Nous vous avons créé à partir d’un mâle et d’une femelle. Nous
vous avons partagé en peuples et en tribus afin que vous vous connaissiez. Le plus honorable
d’entre vous auprès d’Allah, c’est le plus pieux « .

Abû Dhar (radi allahu anhu) relate qu’il dénigra la mère d’un homme lors d’un échange de propos. Vexé, l’homme alla se plaindre au Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) et lorsque ce dernier eut l’occasion de rencontrer le coupable, il le blâma en ces termes : « Abû Dhar ! Tu es un homme qui a un comportement de l’ère païenne. » Certaines versions précisent que l’homme en question était Bilâl l’abyssin et qu’Abû Dhar lui lança : « Hé fils d’une Noire ! »

Dans un autre Hadith, le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) soutint à Abû Dhar : « Sache qu’un blanc ne peut être mieux qu’un noir si ce n’est par la piété. » Il faut savoir que Bilal (radi allahu anhu), le Muezzin du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) fut un esclave affranchi par Abû Bakr. Pourtant, ‘Omar le deuxième Khalife se plaisait à dire : « Abû Bakr notre maître a affranchi Bilâl notre maître. » Certaines annales rapportent également que le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) maria Bilâl a une fille des Banû Bukaïr.
Selon Abû Nadhra, le Messager d’Allah (sallAllahou alayhi wa salam) déclara lors du sermon au cours du Pèlerinage d’Adieu à Mina (pendant les trois derniers jours du pèlerinage) : « Ô gens ! Vous
avez un seul Dieu et vous venez d’un seul père ! Il n’y a pas de différence entre un arabe et un non
arabe ni entre un blanc et un noir si ce n’est par la piété. »

Selon Abû Huraïra (radi allahu anhu), le Messager d’Allah (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : « Allah vous a abrogé la fierté de l’ère païenne et l’honneur des ancêtres. Il existe désormais deux catégories d’hommes : un croyant pieux et un pervers malheureux. Vous êtes les fils d’Adam et Adam est de terre. »

Les enfants des musulmans qui meurent avant d’atteindre la puberté

Quiconque parmi les enfants des musulmans meurt avant d’atteindre la puberté entrera au Paradis. 

A ce propos, Al-Bukhârî (Radhiallahu) rapporte d’après ‘Adî Ibn Thabit qu’il entendit AI-Barâ’ (Radhiallahu anhu) dire :

« Lorsque Ibrâhîm décéda, le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) dit : « Il a une nourrice au Paradis ».

En rapportant ce hadîth dans ce chapitre, Al-Bukhârî (Radhiallahu) vise à mettre en évidence qu’ils sont au Paradis.

Par ailleurs, Anas Ibn Mâlik (Radhiallahu anhu) rapporte que le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :

« Dieu fera entrer au paradis tout musulman qui aura perdu trois enfants non encore pubères,
grâce à Sa Miséricorde pour eux. »

Alléguer ce hadith, signifie que celui grâce auquel on entre au paradis en est bien plus digne, car étant la raison et la source de la miséricorde Divine.

Quant aux enfants des impies, ils entreront au Paradis, au même titre que les enfants des musulmans.

An-Nawawî souligne que c’est l’opinion authentique approuvée par tous les critiques, conformément au propos de Dieu:

« Nous n’avons jamais sévi avant d’avoir envoyé un messager. »
[ Sourate 17 – Verset 15 ]

En effet, si l’homme ayant atteint l’âge de la raison ne subit le châtiment divin que s’il a été averti, à fortiori celui qui n’a pas encore atteint cet âge ne saurait le subir.

A ce sujet, Ahmad (Radhiallahu) rapporte d’après Khansâ’ Ibn Mu’âwiya Ibn Sarîm, que sa tante déclare avoir demandé au Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) :

– « Ô Envoyé de Dieu, qui est au Paradis ? »
– « Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) est au Paradis, le martyr est au Paradis et le bébé est au Paradis », lui répondit-il.

Al-Hâfidh (Radhiallahu) a dit que sa chaîne de transmission était bonne.

Un poème en solidarité avec la Palestine

Terre sacrée, berceau ancestral,
Où les oliviers se dressent fièrement, immortels.
Sous le soleil ardent, les pierres murmurent l’histoire,
D’une nation fière, résistante malgré les déboires.

Dans les rues animées, l’esprit de la lutte résonne,
Le parfum du jasmin se mêle à la poussière des zones.
Les cœurs battent au rythme des prières et des espoirs,
Tissant un réseau d’espoir malgré les désespoirs.

Les larmes des martyrs irriguent la terre,
Comme un rappel poignant de la lutte amère.
Les enfants, au regard empli de résilience,
Sèment les graines de liberté dans leur innocence.

La clameur des chaînes résonne dans l’air,
Mais l’espoir persiste, indestructible, éphémère.
Palestine, que tes rêves prennent leur envol,
Que ta liberté soit une aube flamboyante, un symbole.

La libération de la Palestine est-il un signe de l’Heure ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Nous savons par l’intermédiaire de hadiths authentiques que l’Heure dernière n’arrivera pas avant que les musulmans combattent les juifs et les dominent à tel point que lorsqu’un juif se cachera derrière un rocher ou un arbre, celui-ci dira : « O Musulman, ô serviteur d’Allah, voici un juif derrière moi. Viens le tuer. » Cet évènement fait partie des évènements que le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a annoncé clairement qu’ils se produiront inéluctablement, mais la date de son arrivée fait partie de ce qu’Allah Seul sait et dont Il n’a rendu possible à aucune de Ses créatures de prendre connaissance. Il n’est pas impossible qu’Allah, exalté soit-Il, permette aux musulmans de libérer la Palestine avant cette guerre ultime annoncée dans le hadith. Nous sommes tenus de fournir les efforts nécessaires sans trop nous préoccuper de la date du commencement des signes précurseurs de l’Heure qui se produiront inéluctablement à une date qu’Allah Seul connait.

Et Allah sait mieux

Est-il autorisé à l’homme d’avoir des rapports sexuels avec sa femme pendant les menstrues ?

Ce que l’on entend par menstrues ici c’est le sang qui provient de l’utérus de la femme, alors qu’elle n’est pas atteinte d’une maladie qui provoquerait cet écoulement.  Les règles apparaissent normalement à la puberté.  Leur couleur est noire, rouge ou jaunâtre.  Il y a normalement un cycle par mois.  Le sang des menstrues est reconnaissable pour une femme.

Il est interdit au mari d’avoir des rapports sexuels avec sa femme pendant ses menstrues.

 Cela a été décrété dans le Coran et la pure tradition prophétique.  Dans la sourate al-Baqara (la vache) Allah (azwadial) dit :  » Ils t’interrogent sur les menstrues, dis : c’est un mal.  Tenez-vous à l’écart des femmes pendant leur menstruation ; ne les approchez pas, tant qu’elles ne sont pas pures.  Lorsqu’elles sont pures, allez à elles, comme Dieu vous l’a ordonné.  Dieu aime ceux qui reviennent sans cesse vers lui, Il aime ceux qui se purifient » (Sourate 2, verset 222).

Il est permis au mari de jouir de sa femme pendant sa menstruation s’il le désire, en dehors de l’acte conjugal.  On a interrogé  Aïcha [Qu’Allah soit satisfait d’elle] sur ce qui est permis à l’homme de faire avec sa femme quand elle a ses menstrues.  Elle a répondu :  » Tout, sauf  l’acte sexuel « .

Docteur Ahmad Charabâsî

Les bonnes œuvres

Les bonnes œuvres consistent dans des actions conformes à la Charia et accomplies en toute sincérité pour plaire au Maître Béni et Très Haut. Cheikh Ibn Taymiyya (rahimahullâh) a défini l’adoration comme étant :

« Un mot qui englobe tous les actes et paroles apparents et cachés qu’Allah aime et agrée ».

Ces actes et paroles sont aussi divers et nombreux que nous ne pouvons ni les recenser ni, à fortiori, les énumérer, mais nous en citons les suivants :

Croire en Allah

Elle implique la croyance en Allah (azwadial), en Ses anges, en Ses livres, au jour dernier, au destin bon ou mauvais.

Accomplir la prière à son heure

Il s’agit des cinq prières prescrites par Allah (azwadial) chaque jour. Il n’est pas permis de les retarder. Et il faut en observer les parties essentielles et les pratiques obligatoires et les acquitter comme le  Prophète (sallAllahou alayhi wa salam).

S’acquitter du pèlerinage agréé, c’est-à-dire :

a) celui effectué grâce à des biens licites;

b) celui dont l’auteur s’éloigne de la débauche, du péché et des querelles;

c) celui accompli conformément à la tradition prophétique ;

d) celui accompli loin de l’hypocrisie et en toute sincérité à l’égard de Dieu

e) celui qui n’est pas suivi par des actes de désobéissance ou des péchés.

Se conformer à la piété filiale

Elle consiste à obéir aux père et mère dans les limites de l’obéissance à Allah (azwadial), car il n’est pas permis de leur obéir dans la désobéissance à Allah.

La piété filiale implique que l’on s’abstienne d’élever la voix devant eux ou de leur adresser des propos blessants. Elle implique encore que l’on dépense pour eux et veille à les servir.

Aimer et ne pas aimer pour Allah

Il s’agit pour le musulman d’aimer son frère (coreligionnaire) dans le  but de plaire à Allah (azwadial) et sans être attiré vers lui par sa couleur, sa race ou sa fortune, mais uniquement pour obéir à Son Maître et pour se rapprocher du Très Haut.  De même, il n’aime pas  le rebelle puisque celui-ci désobéit à Allah.

Réciter le Coran

Qu’il s’agisse d’une portion à lire quotidiennement ou au cours de ses prières nocturnes.

Perpétuer les actes cultuels, fussent-ils peu nombreux.

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) aimait les actions durables fussent-elles peu nombreuses. Le peu qui dure vaut mieux que l’important qui s’avère éphémère.

Restituer les dépôts.

Cela fait partie des obligations et des meilleures actions. Et la loi religieuse nous apprend que c’est l’hypocrite qui trahit dans les dépôts et ne les restitue pas.

Pardonner aux gens

Il s’agit de renoncer à un droit personnel, de pardonner à un injuste pourvu que le pardon le rende meilleur ou qu’il se repente et regrette bien ses actes injustes. En effet, le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : « Le pardon ne fait que rendre le fidèle serviteur plus puissant. » (Rapporté par Mouslim, 2588).

Tenir en langage de vérité

Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : « À force d’être véridique et de privilégier un langage de vérité on finit par être inscrit auprès d’Allah (azwadial) parmi les Véridiques ». La vérité sauve celui qui s’y habitue. Et elle constitue un important caractère qui a distingué les prophètes et leurs vrais fidèles. » (Rapporté par Mouslim, 2607).

Dépenser dans le chemin d’Allah

Cela comprend les dépenses du djihad, celles faites au profit des père et mère, celles faites au bénéfice des nécessiteux et des pauvres, celles afférentes à la construction des mosquées, à l’impression du Coran et des ouvrages islamiques et celles faites pour la famille.

Mettre les musulmans à l’abri (des méfaits) de sa langue et de sa main

Cela consiste à s’abstenir de la médisance, du colportage, de la diffamation, de l’insulte et de la malédiction.

Distribuer de la nourriture

Cela doit profiter aussi bien aux humains qu’aux animaux.

 Saluer celui qu’on connaît et celui qu’on ne connaît pas

Boukhari, Mouslim,  Ahmad,  Abou Dawoud , Nassaï  et Ibn Hibban  ont tous rapporté d’après Abd Allah ibn Omar (Radhiallahu anhu) qu’il a dit qu’un homme avait posé au Prophète (sallAllahou alayhi wa salam)la question suivante : « Qu’est-ce qu’il y a de mieux en Islam ?  « Donner à manger et saluer ceux que l’on connaît et ceux que l’on ne connaît pas » avait répondu le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam).

 Dans al-Fateh, Ibn Hadjar dit en guise de commentaire : « cela veut dire : ne réserve pas ton salut à une personne par orgueil ou d’autres considérations superficielles, mais salue les gens en toute conformité aux prescriptions de l’Islam et pour préserver la fraternité entre musulmans.

Aider les besogneux et occuper utilement des désœuvrés.

Il s’agit de ceux confrontés à des besoins dus à la pauvreté ou à des charges familiales, et ceux qui sont dans l’ignorance et l’oisiveté.

Ne pas faire du mal aux gens

Cala équivaut à une aumône faite pour soi-même.

A côté de ceux-là, il y a de nombreuses autres actions. Voici un hadith qui énumère certaines bonnes actions. al-Bayhiqui a rapporté qu’Abou Dharr (Radhiallahu anhu) a dit au Messager (sallAllahou alayhi wa salam) :

– « Messager d’Allah ! Qu’est-ce qui sauve le fidèle serviteur de l’enfer ? ». – « La croyance en Allah »

– « Ne faut-il pas y ajouter des actions ? »   –  « Dépenser des biens fournis par Allah »

–        « ô Messager d’Allah ! Que faire quand on en est complètement dépourvu ? »

– « On recommande le bien et interdit le mal »

– « Messager d’Allah ! Que faire si on en n’est pas capable ? » – « Il aide les ignorants désœuvrés »

– «  Et si l’on est soi-même ignorant et absolument incapable ? » – « L’on aide la victime d’une injustice »

– « Et si l’on est trop faible pour secourir la victime d’une injustice ? »

– « Tu ne veux trouver rien de bon dans ton compagnon ! Qu’il s’abstienne alors de nuire aux autres. »

– « S’il se contente de cela, il entrera au paradis ? »

– « Tout croyant qui s’accroche à l’une de ces actions sera conduit au paradis par l’action »

(déclaré authentique par al-Albani dans at-Targhib (876). Allah est celui qui (nous assiste).

Célibat et Masturbation

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Les hanbalites sont d’avis que la masturbation est interdite et que celui qui la pratique mérite une peine. Elle n’est permise que si la personne craint de commettre la fornication ou craint pour sa santé.

Dans l’ouvrage Kachâf al-Qinâ‘, il est dit : « Cet acte est permis en cas de nécessité. Mais il a été dit que l’imam Ahmad, qu’Allah lui fasse miséricorde, a exprimé de l’aversion pour cette pratique même s’il y a un danger de fornication.

Il est dit dans al-Insâf : «  Le Législateur a instauré le jeûne à la place de l’accouplement (pour la personne qui n’a pas les moyens de se marier). La masturbation, elle, n’est permise qu’en cas de nécessité tout comme l’accouplement avec une esclave n’est permis qu’en cas de nécessité. »

La crainte de commettre la fornication n’a lieu que lorsque la personne se sent envahie par une très forte passion. Mais le désir normal ressenti par un jeune homme ne justifie pas la masturbation. Le Prophète () nous recommande le mariage ou à défaut le jeûne si le mariage n’est pas possible.

« Ô vous les jeunes, que celui qui en a les moyens se marie et que celui qui se trouve incapable de le faire jeûne, car c’est pour lui une protection contre les tentations. » (Boukhari et Mouslim)

Ayez la certitude que le jeûne est une protection contre les désirs pour ceux qui n’ont pas les moyens de se marier. Abstenez vous de regarder ou d’écouter tout ce qui est interdit. En effet, voir des choses interdites, écouter des chansons et de la musique excitent les passions et ouvre la porte aux insufflations des démons. Il est également conseillé d’occuper son temps à faire de bonnes actions comme le fait de fréquenter des gens pieux et d’éviter l’isolement autant que possible. Qu’Allah vous préserve de ce mal.Et

Allah sait mieux.

Elle ne veut pas de coépouse

Louange à Allah.

Si l’homme est capable physiquement, financièrement et moralement d’effectuer un autre mariage et en nourrit le désir, cela lui est recommandé en vertu des propos du Très Haut « …Il est permis d’ épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’ être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne pas faire d’ injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).   «  (Coran, 4 :3 ) et compte tenu de la pratique du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et ses Compagnons. Cependant, seul le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a le droit d’épouser plus de quatre femmes.

Il est connu que la femme est naturellement trop jalouse pour accepter de partager son mari avec une autre femme. Ce que l’on ne saurait pas lui reprocher, la jalousie étant éprouvée par les meilleures femmes parmi les compagnonnes, voire parmi les Mères des croyants. Mais la jalousie ne doit pas pousser une femme à s’opposer à ce qui est autorisé par Allah le Très Haut. Car il lui est recommandé de ne pas formuler une objection à cet égard et de le laisser son mari faire. En effet, cette attitude relève de la coopération dans la piété et le bien. Dans un hadith rapporté par Boukhari et Mouslim, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit :   Quiconque cherche à satisfaire les besoins de son frère verra ses besoins satisfaits par Allah 

Le consentement de la première épouse n’est pas une condition pour la pratique de la polygamie. La Commission Permanente pour la Consultance religieuse a été interrogée à ce sujet et elle a répondu en ces termes :   le mari qui veut contracter un nouveau mariage n’est pas tenu d’obtenir le consentement de sa première épouse. Mais les bonnes moeurs et le bon traitement veulent qu’il cherche à la satisfaire de façon à atténuer la souffrance qu’une femme endure naturellement dans cette situation. Aussi faut-il la traiter avec douceur hilarité, courtoisie de langage et compensation pécuniaire si nécessaire. 

Quant à sa demande de divorce, elle est erronée. Cependant, on doit bien examiner la situation ; si elle ne peut en aucun cas vivre avec une coépouse, il lui est loisible d’exiger la dissolution du mariage assortie du remboursement de la dot. Si par contre, elle peut vivre avec une coépouse mais avec peine et instabilité, elle doit s’imposer la patience pour complaire à Allah. Car Thawban (P.A.a) a rapporté que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :   Toute femme qui demande le divorce à son mari sans aucun mal ne sentira pas l’odeur du paradis  (rapporté par Abou Dawoud et d’autres et vérifié par al-Albani (Puisse Allah lui accorder sa Miséricorde).

Si elle reste patiente, Allah le Très Haut l’aidera et la réconfortera et lui assurera une bonne compensation. Le mari devra l’aider à travers une bonne vie conjugale, un bon traitement et le partage de sa patience en supportant ses réactions et en pardonnant ses faux pas.

C’est Allah qui assiste.

Comment le musulman doit-il considérer les tremblements de terre ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Un des signes mineurs de la fin des temps est la multiplication des tremblements de terre. Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :
« La fin des temps ne surviendra pas avant que la science (religieuse) ne disparaisse et que les tremblements de terre ne se multiplient. » (Boukhari)

Un hadith authentique mentionne également que parmi les signes de la fin des temps figurent trois tremblements de terre. Le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit en mentionnant les dix signes précurseurs de la fin des temps :
« […] trois tremblements de terre : un en orient, un en occident et un dans la péninsule arabique. » (Mouslim)

L’apparition de tremblements de terre et autres événements cosmiques est une leçon pour le Croyant, car Allah envoie ces signes pour effrayer Ses serviteurs. Le musulman doit donc en tirer leçon, s’empresser de se repentir et craindre qu’Allah ne le saisisse pour ses péchés comme Il l’a fait pour ces gens. Une des leçons qu’en tire également le musulman est la facilité avec Allah, exalté soit-Il, peut châtier ceux qui Lui désobéissent à travers ces tremblements de terre, les frayeurs du jour du Jugement et la destruction qui surviendra ce jour-là dans l’univers.

Et Allah sait mieux.

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